Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a entrepris hier, une visite de travail et d’inspection, dans la wilaya de Tizi Ouzou. Cette initiative s’inscrit, dans la continuité du programme de visites sur le terrain des établissements industriels, intégré au plan de développement du secteur et des différentes filières industrielles, dans le but de renforcer la production nationale, selon le communiqué du ministère.
Lors de la première étape de sa visite, le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique a inspecté l’Entreprise nationale des industries de l’électroménager (ENIEM). Cette entreprise se consacre à la fabrication, au développement et à la commercialisation, d’appareils électroménagers. Occupant une superficie de 40 hectares, elle dispose d’une capacité de production, estimée à 44 000 unités par an.
A l’occasion, le ministre a été informé, des derniers développements, et a examiné les progrès réalisés, dans le cadre du programme de relance de l’usine, lancé en août de l’année dernière. Diverses activités, menées dans ce cadre, ont été présentées, notamment la réorganisation interne de l’usine, avec un accent sur «la rationalisation des dépenses, et l’amélioration de la compétitivité, grâce à l’application de contrats de performance, pour les gestionnaires».
Dans son allocution concernant l’entreprise, le ministre a souligné, «les améliorations significatives, de la situation générale de l’entreprise, obtenues grâce à la mobilisation de tous les niveaux, en particulier suite aux directives du président de la République visant, à redynamiser cette entité». Il a également exprimé «sa profonde appréciation, des efforts déployés par les travailleurs et les responsables de l’entreprise, pour relancer la production».
Aoun a insisté, sur la nécessité «de préserver la nouvelle dynamique de l’usine», en mettant l’accent, «sur la diversification des produits et l’amélioration du service après-vente, pour répondre aux exigences d’un marché prometteur, offrant de nombreuses opportunités, de développement».
D’autre part, le ministre a appelé, à «la préservation et à l’amélioration continues, des équipements de production, tout en assurant un suivi minutieux, des différentes activités de l’usine».
Octroi d’une subvention de 3,5 milliards DA à l’ENIEM, pour relancer son activité
En outre, lors d’une conférence de presse, le ministre a souligné, «l’engagement de l’État, à soutenir la relance de l’activité de l’ENIEM». «L’État a pris la décision, d’accorder une subvention, de 3,5 milliards DA pour aider cette entreprise, à surmonter ses défis, et à retrouver sa vitalité», a-t-il déclaré.
Aoun a rappelé, «les efforts colossaux, déployés par l’État pour protéger ce pilier de l’industrie nationale». Il a ensuite enjoint les responsables de l’ENIEM, à utiliser cette aide financière, pour «générer de la valeur ajoutée, et assurer la pérennité des opérations de l’entreprise».
Soulignant l’importance de l’utilisation judicieuse des fonds alloués, le ministre a prohibé «toute forme de sponsoring de la part de l’entreprise, au profit de clubs sportifs, ou d’autres activités». «Chaque centime doit être investi, dans l’amélioration et le développement de l’entreprise», a-t-il insisté.
Le ministre appelle, à l’expansion de la production, lors de sa visite à la CYTOLAB et à la SARL NTI
Lors de la deuxième étape de sa visite, le ministre a rendu visite à la Société CYTOLAB, qui abrite trois unités de production de fournitures médicales et pharmaceutiques, ainsi que des unités de distribution de tubes de test, de dispositifs de mesure du glucose, de médicaments et de matériaux secs. La capacité de production de produits pharmaceutiques, atteint 40 millions d’unités par an.
Le ministre a salué «les efforts déployés par la Société, et a appelé à intensifier la production et à se tourner vers l’exportation».
Ensuite, Aoun s’est arrêté à l’usine de la Société SARL NTI, située à Azazga, spécialisée dans la fabrication de faïence monocouche, ainsi que de plâtre à base de pouzzolane.
La Société, fondée en 2018, s’étend sur une superficie, de 56 000 m2, avec environ 620 travailleurs. L’usine utilise des matières premières locales, à hauteur de 70% de sa production, proposant une gamme variée, de produits destinés au secteur de la construction.
Le ministre a également parcouru les différentes sections de l’usine, examinant les équipements disponibles, et donnant des recommandations, pour «améliorer la qualité et orienter la production, vers les marchés étrangers, en utilisant davantage, les moyens de production locaux, pour réduire les coûts et renforcer la compétitivité».
L’Entreprise Electro-Industrie d’Azazga, exhortée à explorer les marchés étrangers
Lors de la dernière étape, le ministre s’est rendu à l’usine de l’entreprise d’Electro-Industrie d’Azazga, où il a assisté, à un exposé sur la situation de l’entreprise, spécialisée dans la fabrication de transformateurs et de moteurs électriques, et qui dispose d’un lot important, de produits en stock.
Ali Aoun a instruit les responsables, à chercher des débouchées sur les marchés étrangers, notamment le marché africain.
«Il ne faut pas se contenter du marché local, et aller prospecter en Mauritanie, en Tunisie et en Libye, pour écouler ces produits», a-t-il indiqué, en les assurant, de «la disponibilité des pouvoirs publics, à leur accorder des facilités, pour leurs opérations d’exportation».
En outre, le ministre a exhorté «les responsables de la même entreprise, à accélérer le processus de production de leur nouveau produit, un transformateur de grande puissance, en partenariat avec une Société indienne», tout en demandant des explications, «sur le retard enregistré par ce projet, lancé depuis 2018».