Les perspectives de l’économie algérienne, à court terme, sont «globalement favorables», marquées par une croissance toujours robuste, et une inflation plus modérée en 2024, selon les spécialisâtes de la question, qui estiment, à juste titre, que les perspectives économiques du pays pourraient également s’améliorer, grâce à la poursuite des réformes visant, à diversifier l’économie, réduire sa dépendance aux hydrocarbures, à établir une croissance plus forte et soutenable, et à stimuler la création d’emplois.
Et c’est dans cette optique, que l’expert en questions géoéconomiques et financières, Mahfoud Kaoubi, qui s’exprimait ce lundi, sur les ondes de la Radio nationale, a fait savoir qu’«avec une croissance économique de 3,8%, l’Algérie ambitionne, à présent, d’inscrire cette tendance haussière dans la durée, en plusieurs étapes par des successives générations de réformes», soulignant, que «ce résultat est déjà le fruit de réformes jusque-là engagées, ces trois dernières années, et inscrites au programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en vue d’atteindre les objectifs, assignés pour 2027». «Un résultat absolument à consolider, par d’autres réformes», a-t-il mis, en exergue.
Et de préciser: «Les pas engagés ont été déterminants, notamment l’ajustement de la sphère juridique, favorable à l’investissement, à travers la Loi sur l’investissement touchant notamment, à des secteurs constituant des priorités pour l’Etat.»
Et d’étayer son argumentaire en citant la batterie des actions, réalisées pour la création d’un environnement favorable à l’investissement dont, selon lui, «les facilitations accordées pour le financement des projets, mais également le processus de transformation numérique».
Pour rappel, les estimations de la Banque mondiale s’attendent, à ce que la croissance de l’économie algérienne, atteigne 2,6%, en 2024 et 2025, soit une évolution par rapport à l’estimation, de la croissance en 2023 (2,5%).
C’est pourquoi, les autorités du pays estiment, quant à elles, que l’Algérie verra son PIB, croître de 4,2%, à fin 2024.