La délégation algérienne, présente à la Conférence diplomatique se déroulant à Genève, pour la conclusion d’un instrument juridique international, sur la propriété intellectuelle relative aux ressources génétiques et aux savoirs traditionnels associés, a pointé du doigt la confiscation illicite, des ressources du peuple palestinien, ainsi que la destruction systématique de son patrimoine, résultant des pratiques illégales, de l’occupant sioniste.
Dans son intervention, la délégation a souligné, que la tenue de cette Conférence constitue «le fruit d’efforts considérables, déployés par les États membres, en vue de mettre en place un système de propriété intellectuelle, plus inclusif et flexible». Un tel système, selon la délégation, contribuerait «efficacement, à la protection des formes de créativité et d’innovation, liées directement ou indirectement, aux ressources génétiques et aux savoirs traditionnels associés».
En ce sens, la délégation algérienne a plaidé, en faveur de «l’intégration dans l’instrument international en cours de négociation, d’une disposition obligeant les demandeurs de brevets basés sur les ressources génétiques et les savoirs traditionnels, à divulguer leur origine ou leur source». De plus, elle a insisté sur «la nécessité d’accompagner cette mesure de sanctions appropriées, pour garantir son respect». La délégation a également souligné, «l’importance de garantir la complémentarité, entre l’instrument envisagé et d’autres accords internationaux, sur l’accès équitable, et le partage des avantages».
Par ailleurs, la délégation a mis en avant, les nombreux avantages, qu’«offrirait l’adoption d’un instrument international ambitieux, sur la propriété intellectuelle, les ressources génétiques et les savoirs traditionnels associés». Elle a notamment évoqué, «l’harmonisation des différents systèmes nationaux, le renforcement du développement durable des communautés, et des économies locales, ainsi que l’amélioration de la qualité, de la compétence, et de la transparence du système des brevets d’invention».
Les représentants de l’Algérie ont rappelé, avec fierté, l’organisation, en juin 2023, d’une réunion régionale préparatoire des pays africains, ayant permis, «la coordination de la position africaine, et le développement du consensus, en vue des négociations sur l’instrument international, en question».
En conclusion, la délégation algérienne s’est engagée, à contribuer, de manière constructive et ouverte, au succès de la Conférence, qu’elle considère comme «un nouveau jalon», dans le renforcement du multilatéralisme et le développement d’un système de propriété intellectuelle, plus inclusif, équilibré et équitable. Elle a également réaffirmé, «son soutien aux déclarations faites par les délégués, kenyan et indonésien, respectivement, au nom du groupe africain et du groupe des pays, partageant la même vision».