Dans un monde confronté à des défis environnementaux sans précédent, le renforcement des investissements dans l’économie verte, émerge comme une nécessité impérieuse, pour assurer un avenir durable.
L’économie verte, axée sur la réduction des émissions de carbone, la préservation des ressources naturelles, et la promotion de la durabilité, offre une voie prometteuse, pour concilier croissance économique, et protection de l’environnement.
Les investissements dans l’économie verte englobent, une gamme diversifiée de secteurs, allant des énergies renouvelables, à la gestion des déchets, en passant par les transports durables et l’agriculture régénérative. Ces investissements contribuent, non seulement à réduire l’empreinte carbone des industries existantes, mais aussi, à stimuler l’innovation et à créer de nouvelles opportunités économiques.
Pour surmonter les défis, une collaboration accrue, entre les secteurs, public et privé, est essentielle. Les partenariats peuvent favoriser l’innovation, partager les risques et mobiliser des ressources à grande échelle, pour soutenir la transition vers une économie verte.
L’économie verte, une étape cruciale pour un avenir durable, aux générations futures
En conclusion, le renforcement des investissements dans l’économie verte, est une étape cruciale, pour garantir un avenir durable pour les générations futures. En mobilisant les ressources financières, en encourageant l’innovation et en adoptant des pratiques durables, nous pouvons façonner un monde, où la croissance économique va de pair, avec la préservation de notre planète.
L’Algérie, qui cherche inévitablement à diversifier son économie et la protéger des effets néfastes des bouleversements, que connaît la planète en matière de changements climatiques, considère l’économie verte, comme un moyen de réaliser les objectifs du développement durable, de créer des emplois, de soutenir la croissance économique (diversification de la production, et accroissement de la valeur ajoutée), de renforcer l’innovation et de réduire la pauvreté. C’est pourquoi, notre pays est favorable, à une transition progressive vers une économie verte, qui tienne compte de ses priorités, particulièrement de la question cruciale, de la transition énergétique.
L’économie verte, pour relancer l’économie nationale
Contacté samedi dernier à ce sujet, le Dr Djelloul Salama, expert en économie, estime que «l’économie verte est l’une des composantes de la philosophie de l’économie de développement durable». «On cherche à faire plus de production, avec moins de ressources», a-t-il synthétisé.
Ainsi pour notre interlocuteur, «l’économie verte, l’économie circulaire, ou l’économie durable, par opposition à l’économie malpropre, est une logique, de profit et de partage».
Concernant l’Algérie, l’expert en économie Djelloul Salama a indiqué, que «durant ces deux dernières décennies, il a été décidé d’investir dans l’économie verte, durable, avec moins d’effets de serre, en lançant le projet ‘’Solar 1.000 mégawatts’’».
Il est temps d’investir, dans l’économie verte
Rappelons juste, que le projet «Solar 1.000 MW», à l’horizon 2030, devrait donner des «contours palpables, à l’engagement de l’Algérie dans sa transition énergétique, et doit permettre au pays d’économiser plusieurs milliards de mètres cubes de gaz, en ces temps marqués par une augmentation exponentielle, de la consommation domestique, donc impactant directement le potentiel destiné à l’exportation et ses revenus, dont ne peut se passer le pays pour le financement, de plus en plus grandissant, de son développement».
A ce sujet, notre interlocuteur a précisé, que «la bonne volonté y est. Les outils, notamment financiers, sont en train d’être rassemblés, et la volonté politique, est présente». «La voie est donc tracée, pour arriver à des résultats palpables, en matière de passage à l’économie verte», a-t-il souligné.
L’Algérie est favorable à une transition progressive vers une économie verte
Et de poursuivre à ce sujet en indiquant, qu’«à côté, sur instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, le barrage vert, fortement intéressant, a été relancé et il ne faut pas oublier, que l’Algérie dispose d’atouts considérables, pour faire du développement durable, l’opportunité de réaliser des profits grâce à l’économie verte».
Ainsi, à la lumière de cette analyse, notre interlocuteur n’a pas manqué de préciser, que «grâce à ce concept de l’économie verte, l’Algérie a tout à gagner, notamment la création d’emplois, le soutien de la croissance économique (diversification de la production et accroissement de la valeur ajoutée), et le renforcement de l’innovation».
Ce qui est certain, selon le Dr Djelloul Salama, c’est que «l’Algérie est favorable, à une transition progressive vers une économie verte, qui tienne compte de ses priorités et, particulièrement, de la question cruciale, de la transition énergétique».
Vers une stratégie nationale intégrée, pour promouvoir une économie verte
Pour sa part, l’économiste et expert en écologie, Ahmed Malha, estime qu’«en Algérie, l’économie verte est perçue, comme un axe de développement susceptible de contribuer à la diversification de l’économie, et à la création d’emplois, deux enjeux majeurs, pour le pays».
«Le pays a engagé un certain nombre de réformes et d’initiatives visant notamment, à diversifier l’économie, améliorer le climat des affaires, renforcer la sécurité énergétique, protéger l’environnement, développer des filières vertes et promouvoir les territoires», a-t-il expliqué, soulignant, que «ces initiatives ont toutefois, besoin d’être consolidées et mieux articulées, dans le cadre d’une stratégie nationale de promotion de l’économie verte, qui favorise des modes de production et de consommation durables, tout en contribuant à la création de richesses et d’emplois».
«Le changement climatique est considéré, comme l’un des plus grands défis de notre époque», a-t-il souligné, en précisant que «le premier rapport scientifique, sur le changement climatique et environnemental en Méditerranée en 2022, a conclu que la région méditerranéenne est un point chaud, du réchauffement climatique et se réchauffe 20% plus vite, que la moyenne mondiale».
L’économie verte est porteuse de progrès technologique
Raison pour laquelle, notre interlocuteur a mis en exergue, les efforts de l’Algérie, dans le cadre du plan d’action du Gouvernement, en matière de transition énergétique et d’économie verte, qui, selon lui, «touche plusieurs secteurs, notamment les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique, l’industrie verte, les transports, le bâtiment, l’éclairage et bien d’autres».
«Les différentes actions entamées par les pouvoirs publics, le rôle des organes spécialisés en efficacité énergétique et la transition vers une économie verte et moins polluante, à l’instar du Fonds national pour la maîtrise de l’énergie, pour les énergies renouvelables et la cogénération (FNMEERC), le Programme national de maîtrise d’énergie (PNME), et l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE)», a-t-il évoqué.
Et d’ajouter avec conviction, que «l’économie verte est porteuse de progrès technologique, un élément fondamental, pour l’amélioration de la compétitivité des PME/PMI, encore trop peu ouvertes aux innovations, et à la prise en compte de la durabilité environnementale». Pour cela, «l’Etat doit renforcer et élargir, l’accès des PME aux mesures de soutien (financement, formation, accès aux innovations techniques), et de mise à niveau, afin de leur permettre, de tirer parti des évolutions des techniques et des marchés», a-t-il expliqué, poursuivant, que «le pays a engagé un certain nombre de réformes et d’initiatives, visant notamment, à diversifier l’économie, améliorer le climat des affaires, renforcer la sécurité énergétique, protéger l’environnement, développer des filières vertes, et promouvoir les territoires».
«Ces initiatives ont toutefois, besoin d’être consolidées et mieux articulées, dans le cadre d’une stratégie nationale, de promotion de l’économie verte, qui favorise des modes de production et de consommation durables, tout en contribuant à la création de richesses et d’emplois. Une telle stratégie devrait notamment, être sous-tendue, par une approche fondée sur les enjeux locaux qui puisse répondre aux défis de la durabilité environnementale», conclut l’expert.