Mercredi, l’Union Africaine a pris une position ferme contre l’opération militaire sioniste à Rafah, dans le sud de Ghaza, appelant à «l’arrêt immédiat» de ce qu’elle a qualifié d’«escalade meurtrière». Dans un communiqué de presse, le chef de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, a dénoncé l’extension de la guerre jusqu’au terminal crucial de Rafah, soulignant que «cette escalade entraîne des pertes massives en vies humaines et une destruction systématique des conditions de vie dans la région».
Faki a exprimé une profonde inquiétude face aux actions de l’entité sioniste à Ghaza, appelant la communauté internationale à «une action collective pour mettre fin à cette escalade meurtrière».
Parallèlement, l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) a également condamné fermement l’escalade de l’agression sioniste, qualifiant ces actions de «génocide contre le peuple palestinien». L’OCI a souligné que cette escalade constitue «une violation flagrante du droit international et des résolutions de la Cour Internationale de Justice (CIJ)».
Le Premier Ministre de l’occupation, Benjamin Netanyahu a été critiqué pour «son obstination à poursuivre l’invasion de Rafah, en dépit des appels internationaux à un cessez-le-feu». L’OCI a décrit cette invasion comme «une catastrophe humanitaire susceptible d’exacerber les tensions régionales» et a appelé «la communauté internationale à intervenir pour mettre fin à l’agression».
Hussein Al-Sheikh, secrétaire du Comité exécutif de l’OLP, a également condamné toute «tentative de tutelle sur le passage de Rafah», affirmant que «cela visait à saper la souveraineté palestinienne sur la région». Il a souligné le partenariat avec l’Égypte pour défendre cette souveraineté.