Le Directeur général de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion, Saïd Zreb, a supervisé ce mardi le lancement de l’examen d’attestation de niveau au sein de l’Établissement de rééducation et de réhabilitation d’Ouled Djellal en présence du wali Abderrahmane Dehimi, et du procureur général près la cour de justice de Biskra, Djamel Eddine Zidani.
Lors d’une conférence de presse organisée en marge du lancement d’examen, le Directeur général Saïd Zreb, a indiqué qu’«aujourd’hui, plus de 36 000 candidats, dont 436 candidates à travers 140 centres à travers le pays, ont rejoint les centres d’attestation de niveaux», précisant que «les ressources humaines, matérielles et organisationnelles nécessaires ont été mobilisées pour assurer le succès de cet examen».
En outre, il a souligné «la nécessité de renforcer le rôle des organisations de la société civile dans l’accompagnement des résidents des établissements pénitentiaires pour leur réinsertion dans la vie sociale».
Il a affirmé que «les activités de la société civile contribuent, en coordination avec d’autres secteurs tels que l’éducation nationale, la formation professionnelle, l’enseignement technique et les affaires religieuses, à la réintégration des résidents des établissements pénitentiaires à travers des activités constructives et variées au sein des établissements pénitentiaires, ainsi que leur accompagnement et leur orientation après leur libération».
Dans le même contexte, le conférencier a indiqué qu’à ce jour, la coopération dans ce domaine se «fait avec 389 associations, dont 14 associations nationales telles que les Scouts musulmans algériens (SMA) et l’association “Iqraa” pour l’alphabétisation, ainsi que le Croissant-Rouge algérien (C-RA)».
Dans son exposé des objectifs fixés par son administration, le même responsable a précisé que la politique de réinsertion des détenus après l’expiration de leur peine vise à «développer leurs capacités, leur personnalité et à élever leur niveau intellectuel et moral, ainsi que leur sens des responsabilités».
Le Directeur général de l’Administration pénitentiaire et de la réinsertion a également souligné qu’il «existe des efforts pour améliorer le niveau d’éducation des résidents des établissements de rééducation et de réhabilitation afin de renforcer leurs chances d’intégration sociale et de renforcer leurs capacités». Il a noté qu’au niveau national, «72 000 stagiaires sont actuellement en formation professionnelle, dont 7 136 dans des cours d’alphabétisation et 1 163 dans l’enseignement supérieur à distance», dont 108 bénéficient d’un «régime de semi-liberté» et 165 détenus qui mémorisent le Coran.