De par sa conduite éclairée, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, soutenu par une vaste adhésion populaire, a véritablement métamorphosé l’Algérie, depuis son élection au sommet de l’Etat, le 12 décembre 2019.
Depuis cette date, le chef de l’Etat a entamé la mise en œuvre des engagements qu’il avait pris devant le peuple algérien, à travers son programme électoral, qui comprend 54 axes. Et si l’Algérie, qui s’est engagée sur la voie du changement dans le cadre d’un plan global de redressement national, avance à pas, sûrs et réels, vers le parachèvement de l’édification de l’Algérie nouvelle, c’est parce qu’elle a connu de grandes transformations, et un développement remarquable, à plusieurs niveaux.
En ce laps de temps consacré à la remise sur rails du pays, l’Algérie a connu un développement remarquable, dans plusieurs secteurs, avec de grands projets achevés et d’autres en cours, dans divers domaines.
Le président Tebboune a fait de l’Algérie, un pays très attractif économiquement
Le pays a franchi des étapes importantes, dans le processus de réformes politiques, économiques et sociales, et en matière de consolidation des fondements de la démocratie et de l’Etat de droit, dans le but d’asseoir les bases de l’Algérie nouvelle, à laquelle aspire notre peuple.
Pour davantage de précisions, l’économiste et expert international, Abdelmalek Serraï, a bien voulu revenir sur les grands chantiers du président Tebboune, en se focalisant notamment, sur le volet minier qui, selon lui, «devra atteindre plusieurs objectifs, dont le soutien à la métallurgie, la réalisation de l’autosuffisance en fer, le développement de la région du Sud-ouest du pays, et la promotion des exportations», a-t-il fait savoir, au sujet du gisement de Gara Djebilet entré en exploitation, pour amorcer une nouvelle dynamique de développement, basée sur la valorisation des richesses nationales.
Gara Djebilet, le plus grand investissement minier, depuis l’indépendance
En effet, pour notre interlocuteur, «ce gisement est considéré, comme le plus grand investissement minier en Algérie, depuis l’indépendance du pays». Et d’ajouter à ce sujet, que «les pouvoirs publics ont lancé, dès l’année 2023, nombre de projets structurants, pour booster le développement, en instruisant tous les responsables du secteur des mines, d’éviter l’exportation des matières à l’état brut, et de les exporter après transformation».
«Le mégaprojet de la voie ferrée Béchar-Tindouf-Gara Djebilet, longue de 950 km, donnera un nouveau souffle, à l’économie nationale. D’un caractère stratégique, il ouvre des perspectives au développement et à l’exploitation, de l’une des plus grandes mines de fer au monde. Il s’agit de projets économiques structurants, dans le sillage de l’ouverture du passage frontalier algéro-mauritanien, et de la création d’une zone franche. Ces projets ont été décidés, selon une approche complémentaire et permettront de créer, une importante dynamique économique, et des milliers de postes d’emploi. Ils répondent également, à la nouvelle orientation d’appui aux exportations, hors hydrocarbures, et de consolidation de la dimension africaine», a-t-il souligné.
L’Algérie a su gérer ses réserves de change, avec efficacité
Plus précis, notre interlocuteur a préféré le langage des chiffres, en affirmant à ce sujet, qu’«outre la production annuelle, estimée à 35 millions de tonnes par an, un chiffre d’affaires estimé à 35 milliards de dollars, et une main-d’œuvre de 46.000 employés, Gara Djebilet est également un formidable point de départ, pour une multitude d’autres filières industrielles».
Toujours au sujet du gisement de Gara Djebilet, «un des plus grands au monde, et un investissement national des plus importants, dans le domaine des mines, depuis l’indépendance», l’économiste Abdelmalek Serraï a indiqué, que «l’exploitation de ce gisement, traduit cette volonté des pouvoirs publics, qui consiste à réaliser des projets communs, dans les industries de transformation, dans un proche avenir, pour approvisionner l’industrie nationale, en sidérurgie et exporter l’excédent».
Aussi, pour Abdelmalek Serrai, «il sera procédé, à l’horizon 2025, à l’extraction de 2 à 3 millions de tonnes de minerai de fer par an, puis sa capacité passera, à partir de 2026, à 50 millions de tonnes par an, parallèlement à la mise en service de la ligne ferroviaire minière, Gara Djebilet-Béchar (950 km). Dans le cadre de la même approche pour la valorisation de la mine de Gara Djebilet, cette dernière sera renforcée, par le complexe sidérurgique de la wilaya de Béchar, dont la réception est prévue en 2026, avec un investissement, d’un milliard de dollars».
Le secteur des mines a connu une relance effective
Et d’étayer son analyse en affirmant, que «le secteur des mines, sous-exploité durant plusieurs décennies, a connu en 2023, une relance effective de ses activités, grâce au lancement de mégaprojets, dans le cadre d’une vision globale fondée sur le renforcement de la contribution des richesses minières, aux efforts de diversification de l’économie nationale».
De son coté, el-Houari Tigharsi, un autre économiste, est allé dans le même sens à ce sujet en indiquant, que «sur le plan économique, volet primordial pour l’essor d’un pays, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a amorcé, depuis sa prise des destinées du pays, le lancement d’une nouvelle dynamique, qui a débouché sur des indicateurs démontrant une nette amélioration, dans les chiffres de croissance et une reprise dans tous les secteurs, soutenue par le lancement de plusieurs projets vitaux, pour l’économie nationale».
A telle enseigne que, selon cet expert économique, «la croissance économique a atteint 4,2%, selon les Institutions financières internationales, dont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, ont affirmé que l’Algérie fait partie des rares pays n’ayant pas de dettes, et que rien n’indique un éventuel recours, à l’endettement».
L’économie algérienne, une assurance tous risques pour les années à venir
Et d’énumérer les grands acquis, réalisés par l’Algérie sur le plan économique en indiquant, qu’«elle occupe fièrement, la première place parmi les cinq pays africains ayant les réserves de devises, les plus élevées. Avec environ 64,6 milliards de dollars, elle surpasse ses homologues du Continent».
«Cette position de leader témoigne de la confiance dans l’économie algérienne, et de sa capacité à gérer ses finances internationales. Ce qui est également un signe positif, pour l’économie nationale, et renforce la confiance des investisseurs», a-t-il ajouté. En outre, pour notre interlocuteur, «les réserves de change sont essentielles, pour un pays. Elles représentent une épargne en monnaies étrangères (devises), ou en or détenue par la Banque centrale. Leur rôle est crucial, pour combler les déficits commerciaux, sans recourir à l’endettement extérieur». C’est dire, que pour notre expert économique, «tout le monde a pris conscience, que l’émergence de l’Algérie, durant ce quinquennat du président Tebboune, est une assurance tous risques, pour les années à venir. Aujourd’hui, l’Algérie peut jouir de son statut, de pays pivot et solide partenaire énergétique, pour l’ensemble des pays du bassin méditerranéen. Le président de la République a fait de l’Algérie, un pays très attractif, où il fait bon vivre».