Le ministre des Transports, Mohamed el-Habib Zahana, a affirmé ce samedi à Tipasa, que son secteur œuvre activement, sous la tutelle de diverses Institutions, pour assurer le succès de la saison estivale et attirer un maximum de membres de la communauté algérienne à l’étranger, à travers des offres, étudiées et incitatives.
Lors d’une déclaration faite en marge de sa supervision d’une réunion nationale spéciale, sur les préparatifs de la saison estivale, et l’évaluation de l’activité portuaire, organisée à l’École nationale supérieure marine (ENSM), à Bou Ismaïl, le ministre a précisé, que «les préparatifs vont bon train, pour assurer le succès de la saison estivale, qui coïncidera également, avec la saison du pèlerinage et de l’Aïd el-Adha».
Le ministre a souligné, que les Institutions de transport, aérien et terrestre, ont «élaboré des tarifs compétitifs, en faveur des familles algériennes expatriées, conformément aux instructions du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à cet égard lors de diverses occasions attirant la communauté, notamment pendant le mois de Ramadhan».
Ces préparatifs comprennent, «l’amélioration de l’efficacité et de la performance, des structures d’accueil des passagers et des véhicules, à travers les postes frontaliers maritimes, pour améliorer les conditions d’accueil des navires, de leurs passagers et de leur traitement, dans les délais les plus courts possibles, et faciliter l’accès des voyageurs, aux postes maritimes à Alger, Béjaïa et Annaba, et l’étude des modalités d’accès aux autres postes maritimes, à l’intérieur de l’espace portuaire à Ghazaouet, Oran, Mostaganem et Skikda, en diversifiant et en évaluant les services commerciaux, en termes de qualité et de prix, pour les rendre plus attrayants».
Il a souligné, que le système de transport «joue un rôle important, dans la mise en œuvre de la politique d’équilibre régional, pour assurer la mobilité des citoyens, dans les régions semi-urbaines, les Hauts-plateaux, le Grand Sud et les grandes villes du Nord, nécessitant des changements profonds, en garantissant la concordance des intérêts, de tous les intervenants dans une démarche concurrentielle saine, répondant pleinement aux objectifs économiques et sociaux, énoncés dans la politique gouvernementale».
Nécessité d’élaborer une stratégie nationale, pour améliorer la qualité des services portuaires
En ce qui concerne l’évaluation de la performance des ports commerciaux, pour le transport des passagers et des marchandises, ainsi que des ports de pêche et de plaisance, le ministre a déclaré, qu’il était «nécessaire, d’entamer l’élaboration d’une stratégie nationale portuaire à court, moyen et long terme, pour améliorer la qualité des services et accroître leur niveau de performance actuel, en particulier en ce qui concerne le transport de marchandises, en raison de son rôle actif, dans l’attraction des navires marchands et l’augmentation des capacités d’exportation, en dehors des hydrocarbures».
Le ministre a précisé, que pour atteindre ces objectifs, «il est nécessaire, de valoriser l’efficacité des ressources humaines des Institutions sous tutelle, qui exigent le respect de l’éthique professionnelle, considérée comme l’une des principales orientations et instructions, du Gouvernement visant à lutter contre les fléaux de la corruption et des pratiques négatives».
Dans ce contexte, il a ajouté que «les capacités de l’Algérie, dans le domaine du transport maritime, sont importantes, avec 10 ports commerciaux en Méditerranée, dont 6 sont importants, pour le transport de marchandises, et 3 pour le transport de produits pétroliers et de marchandises, ainsi que 46 installations portuaires, pour la pêche maritime et la plaisance, tandis que la flotte maritime algérienne, compte 34 navires, dont 14 pour le transport de produits pétroliers, avec une capacité moyenne de chargement, dépassant 665 000 tonnes de marchandises».
Dans ce contexte, il a révélé que ses services «ont enregistré une croissance notable, du trafic maritime après la pandémie de la Covid-19, avec un volume total, estimé à 126 millions de tonnes de marchandises en 2023, contre 120 millions de tonnes en 2022», appelant, à «doubler les efforts et à adopter des normes de travail internationales, pour développer ces capacités, afin de contribuer à la construction de l’économie nationale».
