Le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rakhroukh, lors de son discours d’ouverture de la 10e édition du Forum africain de l’investissement et du commerce que, «l’Algérie est, aujourd’hui, plus que jamais qualifiée, pour intensifier sa présence, à la fois, régionale et continentale et ce, en raison de la vaste expérience qu’elle a acquise, dans divers domaines économiques, lui permettant de participer, de manière efficace, au développement du commerce intra-africain».
Le ministre a souligné, que cela se manifeste notamment, par «l’exportation de nombreux produits, autres que les hydrocarbures, vers les pays du Continent africain, ce qui a incité l’Algérie, à ouvrir des passages frontaliers économiques, qui lui permettront de réaliser davantage de gains, dans le cadre du commerce intracontinental».
Dans ce contexte, Rakhroukh a souligné la profonde conscience de l’Algérie, selon laquelle «son développement ne peut être réalisé, sans une extension vers les pays voisins, en particulier les pays du Sud», ajoutant qu’elle «est bien consciente, de l’importance stratégique des infrastructures régionales, telles que la route transsaharienne, avec son axe principal Alger-Lagos, et la route reliant Tindouf à Zouérate (Mauritanie), qu’elle considère comme un passage très important vers l’Afrique de l’Ouest, en plus du projet de chemin de fer transsaharien, qui permettra, de dépasser les frontières du pays pour accéder à l’arrière-pays africain».
Le ministre a également ajouté, que le soutien continu de l’Etat algérien, à «la réalisation de ces grands projets continentaux, s’inscrit dans le cadre de l’engagement du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, envers les questions africaines, son désir d’améliorer la coopération et de promouvoir le développement, à travers la création de nombreuses Zones de libre-échange, entre l’Algérie et les autres pays africains».
«La création de ces Zones permettra d’attirer les investissements, de stimuler et d’augmenter le volume des échanges commerciaux, et de créer une activité économique, de développement et d’ emplois, ce qui accélérera le développement de la Zone de libre-échange continentale africaine, qui a été mise en œuvre, au cours des dernières années», a ajouté Rakhroukh, qui a appelé à «l’unification des visions africaines, dans cette ère de regroupements économiques et à la mobilisation des moyens nécessaires, pour accélérer l’intégration économique du Continent».
Quant à la dixième édition du Forum, le ministre l’a considérée comme «un véritable espace, pour construire des partenariats, durables et efficaces, et pour activer les efforts visant, à concrétiser une intégration économique continentale, afin d’atteindre les objectifs de l’Agenda 2063, de l’Afrique».
Le président Tebobune, honoré pour son engagement en faveur de la coopération économique africaine
Cet événement permettra également, «l’échange d’expériences et de connaissances, entre les participants sur l’avenir du commerce africain, ainsi que la formation d’un pôle, solide et cohérent, à travers les frontières entre les pays, les Organisations, internationales et régionales, et la proposition de mécanismes de coopération efficaces, pour faciliter le processus d’échange commercial entre les pays africains», a conclu le ministre.
Il convient de noter, qu’à l’occasion de la dixième édition de ce Forum africain, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a été honoré par le Centre arabo-africain d’investissement et de développement (CAAID), en reconnaissance de «ses efforts, en faveur du développement économique et de la promotion de la coopération africaine».
Cette distinction a été remise symboliquement, par le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rakhroukh, au nom du président du Centre arabo-africain pour l’investissement et le développement, Amine Boutalbi.