Dans le cadre de sa participation aux réunions annuelles du groupe de la Banque islamique de développement (BID), qui se sont tenues à Riyad, capitale de l’Arabie Saoudite, du 27 au 30 avril 2024, le ministre des Finances, Laziz Faïd, a dirigé une délégation algérienne pour participer aux travaux des différentes réunions organisées en cette occasion, selon un communiqué du ministère des Finances
Il est à souligner, que selon la source ministérielle, cette réunion de l’année 2024, qui coïncide avec le cinquantième anniversaire de la création de cette Banque, porte le slogan «Chérir notre passé et tracer notre avenir : originalité, solidarité et prospérité», a regroupé les ministres des Finances et de l’Economie de 57 pays membres de la Banque islamique de développement, et des hauts fonctionnaires de plusieurs Organisations et Institutions financières, internationales et régionales, tout comme le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), le président de la Banque africaine de développement (BA), et la présidente de la nouvelle Banque de développement.
Aussi, selon la même source, des représentants du secteur privé, du monde des affaires et de la société civile, ont également participé à différentes activités, organisées en marge de ces réunions annuelles.
Ainsi, ces réunions ont été l’occasion pour les hauts fonctionnaires, spécialisés dans le secteur économique et financier, des pays membres de la Banque islamique de développement, d’aborder les «problèmes actuels et les défis liés au développement, auxquels leurs pays sont confrontés, en particulier dans un contexte mondial de crises multiformes».
Dans ce contexte, «la nécessité de renforcer les efforts, pour soutenir le développement socio-économique des pays de la région, afin d’assurer une flexibilité optimale à leurs économies et à leurs peuples, pour faire face à ces crises», a été soulignée.
Lors de la table ronde réunie par les gouverneurs de la Banque islamique pour le développement, la nécessité, pour la Banque d’«améliorer sa taille de financement, ainsi que le nombre de ses opérations», a été convenue, en réfléchissant à «la possibilité de créer un mécanisme, dédié au financement accessible au profit des pays les moins avancés de la région, dans le cadre de la promotion de la solidarité islamique».
Faïd appelle la BID, à renforcer la coopération avec d’autres Institutions multilatérales.
A cet égard, Laaziz Faïd a invité la direction de la Banque islamique de développement, «à travailler en coopération avec d’autres Institutions multilatérales de développement, afin d’établir une synchronisation, et de bénéficier de leurs expériences, dans le domaine du financement accessible, pour améliorer l’utilisation des ressources financières, et d’améliorer leur impact sur le développement».
Cela a permis, selon la même source, aux réunions annuelles du groupe de la Banque islamique de développement, d’étudier les activités et les résultats financiers des succursales de ce groupe, pour l’exercice écoulé.
De plus, cette rencontre a permis aux gouverneurs de la Banque islamique de développement, d’«échanger des vues sur les horizons stratégiques de la Banque».
En marge de ces réunions, précise la source ministérielle, le ministre des Finances a profité de l’occasion, pour tenir des réunions bilatérales, avec un certain nombre de ses homologues, en particulier ceux de Turquie, du Bénin et du Soudan, où il a discuté avec eux, des «éventuelles actions à prendre, au niveau des organes décisionnels de l’islamique Banque de développement, afin de consolider les performances de cette Institution et d’améliorer l’efficacité de ses interventions, dans ses pays membres».
Faïd a également rencontré plusieurs dirigeants d’Institutions multilatérales de développement, à l’instar du vice-président de la Banque asiatique pour l’investissement, avec qui il a discuté des «possibilités, de coopération à l’avenir».
En outre, le ministre des Finances a présidé la 24e réunion du haut Conseil des fonds d’el-Aqsa et d’el-Qods, à travers laquelle il a étudié «les progrès réalisés, dans différents projets financés par ces deux fonds, et les activités et rapports financiers pertinents, ont été approuvés», soulignant «l’importance de soutenir ces deux fonds, en particulier, à la lumière d’un contexte actuel, caractérisé par une agression sans précédent, contre le peuple palestinien, qui affecte les conditions de vie du peuple».
En conclusion, il faut noter que lors de la réunion du Conseil des gouverneurs du groupe de la Banque Islamique pour le développement, la proposition de la Commission des procédures de cette Institution, a été approuvée «pour s’engager en Algérie, afin d’organiser les réunions annuelles du groupe, dans l’édition 2025».
Par ailleurs, une session de remise de la présidence du Conseil des gouverneurs de la Banque islamique pour le développement, s’est tenue entre le président sortant, le ministre saoudien des Finances, Mohamed al-Jidaan, et le ministre algérien des Finances, Laaziz Faïd, qui «prendra la présidence du Conseil, durant l’année prochaine».
À cette occasion, le ministre a exprimé sa gratitude au Conseil des gouverneurs, pour cette confiance et cette considération, déclarant que «l’Algérie ne ménagera aucun effort, pour mobiliser toutes les conditions requises, pour le succès de cet événement majeur, qui coïncide avec le cinquantième anniversaire, de la réunion du Conseil».