La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a affirmé ce lundi, que son secteur s’efforçait de faciliter et de simplifier les procédures, pour obtenir les licences nécessaires pour les travaux de fouilles, sur les sites archéologiques.
La ministre Mouloudji a souligné, lors de l’inauguration d’un Colloque national sur les «Résultats des recherches archéologiques, en Algérie», que son secteur s’«efforçait, de faciliter et de simplifier les procédures, pour obtenir les licences nécessaires, pour les travaux de fouilles, sur les sites archéologiques, pour tous les chercheurs et les équipes scientifiques, nationales et internationales, en plus de fournir, un soutien logistique et technique, à ces opérations», où, révèle-t-elle, «152 licences ont été délivrées, au cours des quatre dernières années, au profit des chercheurs et enseignants, appartenant à diverses Universités et Centres de recherche spécialisés».
La ministre a également souligné, qu’en vue de la préservation et de la documentation des découvertes archéologiques, «nous travaillons actuellement, à l’élaboration d’un nouveau protocole visant, à faciliter le processus de transfert et de préservation, des biens culturels découverts lors des fouilles archéologiques, en accordant des licences spéciales, pour la conservation de ces biens, dans les laboratoires de recherche relevant du secteur de l’enseignement supérieur, afin de compléter les études spécialisées, qui s’ajouteront aux services fournis par les Musées nationaux et les Institutions sous tutelle».
Dans le même contexte, elle a souligné, que «la recherche archéologique a bénéficié d’un soutien réel, sous la direction éclairée du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et que le patrimoine culturel a ainsi acquis, une place de choix pour devenir un pilier culturel vital, qui figure parmi les priorités de l’État algérien, en vue de sa préservation et de sa valorisation».
En ce qui concerne le domaine de la coopération internationale, la ministre a insisté, sur «le travail acharné, pour établir une diplomatie culturelle dont le patrimoine culturel, est l’un des piliers, en invitant les chercheurs et les spécialistes de diverses cultures et nationalités, à échanger des connaissances et des expériences scientifiques, bénéfiques pour tirer parti des technologies modernes, dans le domaine de la recherche archéologique, en plus de collaborer avec diverses autorités nationales de sécurité et militaires, et Organisations, régionales et internationales, pour récupérer notre patrimoine culturel pillé, à travers divers mécanismes juridiques».
La ministre Mouloudji a également souligné, que le ministère de la Culture offrait, «à travers divers organes de soutien aux livres, des opportunités aux chercheurs, de publier les résultats de leurs travaux scientifiques, ouvrant également la voie, au renforcement de la coopération internationale, dans le domaine de la recherche archéologique, par l’échange de connaissances et d’expériences, avec d’autres pays et l’organisation de Conférences et de Colloques internationaux, et l’échange de données et de ressources de recherche».
Elle a ajouté, d’autre part, qu’il y avait eu «plusieurs opérations, enregistrées au cours des différents programmes de développement, concernant l’étude de la restauration et de la protection, des monuments et des sites archéologiques, à travers le territoire national, où 42 opérations, ont été enregistrées au cours de la période, s’étendant de 2019 à 2024, pour un montant total, estimé à 2,3 milliards de dinars», soulignant «la levée du gel, sur 13 opérations concernant la restauration de monuments et de sites archéologiques».
Le ministère de la Culture et des Arts, a ajouté Mme Mouloudji, a également travaillé, sur «la restauration et la réhabilitation, de 17 mosquées anciennes et classées au niveau national, et a terminé les études, relatives à la restauration de 6 autres mosquées».
Cette rencontre, de deux jours, a vu la présence des ministres de l’Environnement et des Energies renouvelables et du Tourisme et de l’Artisanat, ainsi que d’experts et de professionnels.