Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a souligné ce lundi à Turin, en Italie, l’importance de la coopération entre le G7 et les pays en développement, fondée sur les principes de l’intérêt commun, pour réaliser un développement durable, affirmant le soutien de l’Algérie aux efforts visant, à relever les défis mondiaux, selon le communiqué du ministère.
Dans son intervention aux travaux de la Conférence ministérielle du G7 sur le climat, l’énergie et l’environnement, Mohamed Arkab a souligné, que «l’Algérie s’est engagée, à renforcer son rôle en tant que fournisseur d’énergie, fiable à l’échelle mondiale, à travers d’énormes investissements dans l’exploration, la production et l’infrastructure de transport de gaz», ces efforts, ajoute le ministre, «visant à assurer la sécurité énergétique, et à répondre à la demande croissante en énergie, de manière durable avec un programme d’investissement, de plus de 52 milliards de dollars, afin d’augmenter la production de gaz, à 110 milliards de mètres cubes par an».
Arkab a également souligné, que «l’Algérie a mis en œuvre, une Stratégie visant à multiplier la production d’énergie primaire, en particulier de gaz naturel, tout en s’engageant à assurer un approvisionnement, à long terme, en réduisant l’empreinte carbone».
Concernant cette Conférence, le ministre a estimé que «cette rencontre contribuera certainement, à approfondir notre compréhension commune, des défis et des opportunités auxquels nous sommes confrontés, et nous offrira également, l’occasion d’explorer des moyens prometteurs, de renforcer notre coopération, en vue de réaliser un développement, durable et inclusif».
Le ministre a abordé les «impacts et perturbations», que connaît l’économie mondiale et «la nécessité de renforcer, la résilience des systèmes énergétiques et économiques», ainsi que «de renforcer les voies de développement durable et innovant, pour garantir la stabilité et la prospérité, de nos citoyens et de nos communautés», selon le communiqué.
En outre, Arkab a mis en avant, «l’importance accordée par l’État algérien, à l’augmentation de la capacité de production d’électricité, ainsi qu’au renforcement de l’infrastructure de transport et de distribution d’énergie, ce qui a permis, de fournir une couverture électrique, idéale au pays».
Dans ce contexte, il a indiqué, que «la majorité des citoyens ont aujourd’hui, accès à l’électricité et au gaz, à des prix très abordables», considérant que «ces résultats reflètent la détermination de l’État, à généraliser l’accès à l’énergie, pour tous».
Engagement de l’Algérie, dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre
En ce qui concerne la transition énergétique en Algérie, il a affirmé, «le lancement d’un processus visant, à atteindre un mix énergétique diversifié et équilibré, afin de répondre à la demande croissante de manière durable, économique et sûre, tout en réduisant les impacts environnementaux», déclarant avoir pris «un engagement majeur, pour atteindre 30% d’énergies renouvelables, dans le mix énergétique national, d’ici 2035».
Ce plan s’appuie sur la mise en œuvre du Programme national des énergies renouvelables, visant à «atteindre une capacité, de 15 000 mégawatts, avec déjà 3 000 mégawatts en service, permettant à l’Algérie, de doubler sa capacité en énergie renouvelable», a ajouté le ministre.
En outre, le ministre a souligné «l’engagement de l’Algérie, en faveur des initiatives internationales visant, à réduire les émissions de gaz à effet de serre et de méthane», rappelant les engagements de Sonatrach, à travers «d’importants investissements volontaires, pour réduire les émissions de gaz brûlés et de méthane, ainsi que sa participation, à de nombreuses initiatives mondiales».
Il mentionné le projet de reboisement de Sonatrach, visant à planter plus de 420 millions d’arbres sur 10 ans, pour créer un nouveau système forestier, qui favorise naturellement l’accumulation de carbone, renforçant ainsi l’engagement de l’Algérie, dans la lutte contre le changement climatique.
De plus, Arkab a noté que le développement de l’hydrogène, «est une priorité pour le Gouvernement algérien», précisant que «l’Algérie possède des atouts importants, pour devenir un acteur majeur régional dans ce domaine, grâce à ses capacités dans le domaine de l’énergie solaire».
Il a ajouté, que «l’Algérie aspire à devenir, un pivot majeur de l’énergie à l’échelle régionale, et un centre d’échanges d’énergie, à travers plusieurs projets ambitieux».
En conclusion de son discours, le ministre a mis en lumière, «l’importance de la coopération, entre le G7 et les pays en développement, qui doit être fondée sur les principes de l’intérêt commun, pour réaliser un développement, complet et durable», affirmant «le soutien de l’Algérie, aux efforts visant à relever les défis mondiaux, tels que les changements climatiques et la sécurité énergétique, y compris en Afrique, pour garantir l’accès à l’énergie pour tous, et répondre aux besoins des plus vulnérables, ainsi que de travailler ensemble, pour construire un avenir meilleur, plus prospère et durable, pour nos citoyens».