Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a confirmé, que la situation désastreuse, dans la bande de Ghaza, et la question palestinienne en général, «resteront parmi les priorités de l’Algérie, au Conseil de sécurité pour le moment, où elle continuera à faire pression, pour l’adoption immédiate et permanente, d’un cessez-le-feu».
Attaf a expliqué, lors de sa rencontre avec Mirjana Spoljaric Egger, la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), ce mardi, que «la situation désastreuse, dans la bande de Ghaza et la question palestinienne, en général, resteront parmi nos priorités, au Conseil de sécurité pour le moment, où nous continuerons à faire pression, pour l’adoption immédiate et permanente, d’un cessez-le-feu, et à permettre aux efforts humanitaires, de se dérouler sans condition, ni entrave, ainsi qu’à fournir, la protection nécessaire aux civils palestiniens».
Le ministre a souligné, que l’Algérie «continuera à insister, sur la nécessité urgente, de soutenir le droit historique et inaliénable, du peuple palestinien, à établir son État souverain et indépendant, étant le seul moyen, de parvenir à une paix et à une stabilité durables, dans la région du Moyen-Orient».
Dans le même contexte, il a indiqué que «le Comité international de la Croix-Rouge peut compter pleinement, sur la voix algérienne au sein du Conseil de sécurité, pour plaider vigoureusement, en faveur de sa mission humanitaire, en tant qu’Organisation indépendante, neutre et impartiale».
Attaf a salué les efforts des équipes du Comité, basées dans la bande de Ghaza, dans les territoires palestiniens occupés, qui continuent de fournir, des soins de santé de base et d’autres services vitaux, dans des conditions extrêmement difficiles et épouvantables.
Le ministre a loué les efforts des équipes de la Croix-Rouge, qui «continuent de prendre tous les risques, et de surmonter toutes les difficultés, pour sauver la vie des innocents Palestiniens», exprimant sa tristesse, devant «la perte tragique de ces femmes et hommes courageux, qui ont payé le prix fort, en essayant de changer les conditions vers le mieux, à Ghaza».
Le porte-parole a exprimé sa conviction, que les discussions qu’il a eues avec Spoljaric Egger, «constitueront une nouvelle opportunité, de mettre en avant les relations solides et exceptionnelles, entre l’Algérie et le Comité international de la Croix-Rouge».
Le ministre a ajouté, que ces «relations sont fondées et se basent principalement, sur l’engagement constant de l’Algérie, et sa fermeté envers le Droit international humanitaire», soulignant, que «ces relations tirent leur force, des valeurs fondamentales de confiance, de soutien et de compréhension mutuelle, des valeurs auxquelles l’Algérie et le Comité international, adhèrent avec un engagement total».
Il a poursuivi : «Les relations, entre l’Algérie et le Comité international de la Croix-Rouge,, ont été et demeurent spéciales et fructueuses, et ce qui est plus important, c’est qu’elles ont contribué, à promouvoir le Droit international humanitaire», ajoutant que «les programmes de soutien humanitaire, et de renforcement des capacités fournis par la mission du Comité international en Algérie, sont la plus grande preuve, des relations solides entre nous».
Dans un contexte similaire, le ministre des Affaires étrangères a déclaré, que l’Algérie attend aujourd’hui, avec impatience, «d’approfondir les discussions fructueuses, entamées il y a trois mois à New York, avec le Comité international sur la question palestinienne et d’autres sujets, liés aux autres crises dans notre région et au-delà, surtout que le Comité a prouvé, dans tous ces environnements turbulents, être une force pour le bien, un phare d’espoir et un partenaire clé, pour réaliser la paix et la justice».
Le ministre a renouvelé la gratitude de l’Algérie, envers le Comité international de la Croix-Rouge, pour avoir fourni des archives de ses activités et de ses œuvres humanitaires dans le pays, pendant la période de lutte, pour la libération et l’indépendance.