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Développement stratégique de l’industrie chimique, en Algérie : vers une autosuffisance et une compétitivité renforcées

Ferhat Zafane by Ferhat Zafane
avril 23, 2024
in Dossier, Economie, Flash-info
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Si la politique industrielle, en Algérie, a déjà pris son envol, il reste que certains produits relevant de l’industrie chimique, continuent d’être importés, ce qui impacte considérablement la balance commerciale et, par ricochet, le développement de l’industrie chimique, en Algérie.

Il relève de l’irrationnel que l’Algérie, pays producteur et exportateur de pétrole, continue d’importer certaines matières premières, à l’instar du plastique.

C’est pourquoi, selon le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, il est impératif de développer cette filière de l’industrie chimique, afin de répondre, d’une part, aux besoins nationaux et réduire, d’autre part, la facture d’importation des produits chimiques de base.

Il est important, par ailleurs, de souligner que les réformes structurelles, institutionnelles et réglementaires, conjuguées aux investissements de l’Etat et des entreprises, ont permis une émergence rapide de la production industrielle, malgré le climat de pénurie, à l’échelle internationale.

«L’industrie chimique, en Algérie, tient vraisemblablement son plan de développement stratégique»

Selon l’expert en économie fiscale Abdelkader Sellami, «l’industrie chimique, en Algérie, tient vraisemblablement son plan de développement stratégique, et devrait servir d’aiguillon à un secteur industriel, qui doit jouer un rôle de premier plan, pour arrimer l’Algérie à un nouveau modèle de croissance».

«Le plan stratégique, adopté par les pouvoirs publics, vise à renforcer et mettre à niveau, l’outil de production, pour booster la productivité, promouvoir la production nationale des filiales d’ACS, et augmenter leurs parts de marché», a-t-il ajouté. Mais pas que cela, pour notre interlocuteur qui a tenu à souligner, à cet égard, que «cette politique vise également l’intégration économique, avec le lancement, chaque année, de nouveaux produits de substitution à l’importation, en commençant par les industries les plus simples, pour aboutir à une production industrielle diversifiée».

L’expert a, par ailleurs, insisté sur le fait, qu’«il sera question d’inciter les entreprises affiliées à ACS, à l’instar de Tonic, Socothyd, l’ENAP et l’ENOC, à l’exportation, notamment vers les pays africains ou, du moins, se préparer à le faire, dès que la situation économique régional le permettra».

«Nécessité d’évaluer les capacités des entreprises par rapport aux marchés, local et étranger»

Il faut également souligner que, selon l’expert Abdelkader Sellami, «le plan prévoit, de plus, la recherche de partenaires technologiques ou financiers de qualité, algériens ou étrangers, pour booster et améliorer la productivité des entreprises en portefeuille, mais aussi d’accompagner, restructurer ou réorganiser, les entreprises se trouvant en difficulté».

Pour ce faire, notre interlocuteur a mis en exergue le fait selon lequel, «tous ces axes seront suivis d’orientations et de recommandations diverses, qui seront déclinées, d’une façon certaine et irrévocable, au niveau des différentes filiales».

Selon notre expert, «le holding Algeria Chemical Specialities (ACS), commence à récolter les fruits du plan de développement stratégique, adopté en juin 2023 par le Conseil d’administration (CA) du groupe, après avoir enregistré une hausse de son chiffre d’affaires, et adhéré au développement de l’industrie automobile, en s’orientant vers l’exportation». «ACS SPA réalise un chiffre d’affaires annuel, de plus de 27 milliards de dinars et emploie actuellement, 8.869 travailleurs. Elle active dans les domaines de la chimie, la pharmacie et la parapharmacie», a-t-il souligné.

Prenant pour exemple la filière chimie, notre interlocuteur a indiqué, que «les activités du holding couvrent la production et la fabrication de produits d’emballage (sacherie, cartonnerie, récupération de papier), la fabrication de différentes gammes de verre et de produits abrasifs, la production de détergents, de produits d’entretien et d’hygiène corporelle, de peintures, de vernis, d’encre, de colle et dérivés, ainsi que la distribution de produits chimiques. Quant à la filière pharmacie-parapharmacie, le holding active dans les domaines de la production de coton et d’articles d’hygiène, la distribution de détail des produits pharmaceutiques et parapharmaceutiques, et l’incinération des déchets de l’activité pharmaceutique».

Toujours à propos de la chimie, Abdelkader Sellami a aussi indiqué, que «le holding ACS s’est également engagé, à accompagner l’industrie automobile en Algérie, en signant, le 10 décembre dernier, un accord avec la société internationale SIGIT, spécialisée dans la fabrication de pièces de carrosserie, en plastique et en caoutchouc, pour les grands fabricants automobiles, tels que Fiat, Skoda et Volkswagen».

Et d’étayer son argumentaire en affirmant, qu’«il est important d’évaluer les capacités des entreprises, relevant du holding par rapport aux marchés, local et étranger, suite à quoi, il a été décidé, de mettre en place une nouvelle stratégie qui prend en compte, de la tendance du marché, l’exportation, le client et l’augmentation du chiffre d’affaires».

«Nous commençons à récolter les fruits de cette stratégie», a-t-il affirmé, en rappelant que «cette filiale a réalisé un chiffre d’affaires, estimé à 30 milliards de dinars en 2023, après avoir réalisé en 2022, plus de 28 milliards de dinars, soit une hausse de 20%, par rapport à 2021». «Ces montants devraient progresser, à 34 milliards de dinars en 2024, avec l’objectif d’atteindre les 40 milliards de dinars, à l’horizon 2027», a-t-il souligné, en guise de conclusion.

«L’année 2024 augure de la relance effective, de l’industrie chimique» 

Pour sa part, le président de la Confédération des industriels et producteurs algériens, Abdelwahab Ziani, est persuadé que «l’année 2024 augure de la relance effective, du secteur de l’industrie chimique, qui renoue avec la croissance. Il faut valoriser la production nationale manufacturière agricole, industrielle et de services, par l’incitation fiscale, la limitation des importations, et la mise en œuvre d’une nouvelle politique d’industrialisation orientée vers la micro, petite et moyenne industrie, avec pour objectif, de satisfaire la demande nationale, et de remplacer les produits importés, par des produits nationaux, afin de réduire drastiquement l’importation et économiser les réserves de change».

«L’Algérie est à la veille de se placer, comme un grand producteur de fertilisants»

Pour cela, notre interlocuteur préconise, de «multiplier les startups, orienter la consommation nationale et la commande publique, vers cette production et favoriser l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs». Et de rappeler dans ce cadre, «les investissements actuels de Sonatrach, dans la production de polypropylène et d’engrais azotés».

«Le secteur de l’industrie chimique est sur le point, d’investir dans le secteur de l’énergie et des mines, dans la production de certains métaux», a-t-il souligné. Et d’ajouter en guise de conclusion, qu’«en ces temps où la nécessité de développer au plus vite, nos exportations hors hydrocarbures et de réduire la facture d’importations, s’impose, le secteur de la pétrochimie figure, comme un élément de réponse à ces perspectives».

«L’Algérie  est à la veille de se placer, comme un grand producteur de fertilisants et, du coup, la production des grandes cultures sera meilleure, et les exportations d’ammoniac et d’urée, dont les cours à l’international, ne cessent de grimper, vont se multiplier», a-t-il affirmé.
D’autre part, notre interlocuteur n’a pas manqué de souligner, à titre d’exemple, que «L’entreprise Socothyd a réussi, à cibler le marché africain, pour placer ses produits, notamment au Mali, à Madagascar et en Mauritanie».

Tags: Algériedéveloppementindustrie chimique
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