Un sombre tableau se dessinait à l’aube de ce lundi, alors que la tragédie persistante dans la bande de Ghaza entre dans son 199e jour. Les terribles conséquences de l’agression sioniste se font à nouveau ressentir avec des pertes humaines et des dégâts déchirants.
Les rapports des correspondants de l’agence de presse palestinienne Wafa dans la bande de Ghaza font état de bombardements intenses, marquant une nouvelle vague de violence.
Le côté est du camp d’Al-Maghazi et la zone sud-est de Khan Younis ont été durement touchés par des frappes d’artillerie et des raids aériens israéliens. La mosquée Al-Taqwa, dans le camp de Bureij, a également été la cible d’une attaque, faisant des victimes innocentes dans son sillage. Les quartiers de Ghaza, de Khan Younis et d’autres zones densément peuplées ont subi des bombardements indiscriminés, frappant des civils innocents et des lieux de culte, élevant encore plus le bilan déjà accablant de cette guerre.
Des sources médicales ont rapporté un nombre choquant de pertes humaines, en particulier parmi les enfants et les femmes. Les tragédies individuelles se transforment en statistiques accablantes, avec des milliers de vies perdues et des dizaines de milliers de blessés.
Les bombardements de l’armée sioniste de zones civiles densément peuplées continuent de semer la mort et la destruction, laissant des familles entières en deuil et des communautés déchirées.
Les nombres terrifiants des victimes, rapportés jour après jour, témoignent de l’ampleur de la tragédie humaine qui se déroule sous nos yeux. Les appels à la fin de la violence et à la recherche de solutions pacifiques résonnent avec une urgence renouvelée, tandis que la communauté internationale est confrontée à l’impérieuse nécessité d’agir pour mettre fin à cette spirale de souffrances et de destructions.
283 corps de martyrs retrouvés dans des fosses communes à Khan Younis Haut du formulaire
Aujourd’hui, les horreurs de la guerre continuent de hanter la ville de Khan Younis, au sud de la bande de Ghaza. Les équipes de secours et les ambulanciers ont entrepris une tâche déchirante : retirer les corps de 283 martyrs, découverts dans trois fosses communes du complexe médical de Nasser.
Ces découvertes macabres surviennent après le départ des troupes militaires israéliennes de la région. Selon les médias locaux, 73 corps de martyrs ont été exhumés dans une des fosses communes de l’hôpital Nasser, portant le total à 238 martyrs retrouvés dans cette région jusqu’à présent. Une terrible vérité émerge : parmi ces victimes, une majorité de femmes et d’enfants. Les forces de l’occupation sionistes ont délibérément enterré des dizaines de corps avant de se retirer, laissant derrière eux une scène de désolation et de douleur incommensurables.
Des centaines de personnes sont portées disparues à la suite du massacre de Khan Younis et près de 2.000 civils manquent à l’appel après le retrait des forces d’occupation de diverses zones de la bande de Ghaza. Chaque corps retrouvé est une histoire tragique qui vient s’ajouter à la sombre narration de cette guerre dévastatrice.
Les équipes de secours et d’urgence ont entrepris une mission de récupération bouleversante, commençant dimanche à exhumer les corps de 210 martyrs d’un cimetière commun à l’intérieur du complexe. Chaque corps récupéré représente une famille en deuil, une communauté en souffrance et une nation meurtrie par la violence et la perte.
La communauté internationale condamne les atrocités des forces sionistes
L’Organisation de la coopération Islamique (OCI) a élevé sa voix contre les atrocités qui perdurent dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie. La récente découverte de fosses communes dans le complexe médical Nasser à Khan Younis, au sud de la bande de Ghaza, met en lumière l’horreur de la situation.
Selon les rapports documentés, des centaines de déplacés, blessés, malades et membres du personnel médical ont été soumis à des actes de torture et des harcèlements avant d’être exécutés et enterrés en masse.
Dans un communiqué de presse publié ce lundi, l’OCI a qualifié «ces crimes de guerre et contre l’humanité», appelant à «une enquête internationale et à des sanctions à l’encontre des responsables». L’OCI a clairement désigné l’occupation sioniste comme étant «responsable de ces actes odieux», appelant la communauté internationale, en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU, à «intervenir immédiatement pour mettre fin à ces atrocités et protéger le peuple palestinien».
Les réactions ne se sont pas fait attendre sur la scène internationale. Le ministre irlandais des Affaires étrangères, Michael Martin, a vivement condamné ce qu’il a qualifié de «punition collective» infligée aux Palestiniens par l’entité sioniste, déclarant que la réponse sioniste était «disproportionnée et contraire au droit humanitaire». Il a appelé à «un retrait immédiat des forces sionistes et à la fourniture rapide d’une aide humanitaire adéquate».
De même, la ministre belge des Affaires étrangères, Hajja Lahbib, a souligné «l’urgence pour l’Union européenne de jouer un rôle plus actif dans le processus de paix au Moyen-Orient». Elle a appelé à «des mesures concrètes, y compris des sanctions contre les responsables de violences et une reconnaissance formelle de l’Etat palestinien».
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a ajouté sa voix à l’appel pour «un cessez-le-feu permanent et l’ouverture de tous les points terrestres pour fournir une aide humanitaire essentielle aux civils de la bande de Ghaza». Il a souligné que «la reconnaissance de l’Etat palestinien est une étape cruciale vers une solution politique durable dans la région».
Alors que la communauté internationale se mobilise pour condamner ces actes de violence et exiger des mesures concrètes, la situation dans la bande de Ghaza est plus que critique. Les appels à l’action se multiplient avec l’espoir que la paix et la justice prévaudront finalement dans cette région dévastée.