L’Algérie connaît, sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, une profonde mutation, à tous les niveaux et avance à pas sûrs, vers l’édification d’une économie forte et diversifiée, après les réformes globales, qui ont permis d’asseoir un nouveau système, garantissant la liberté d’initiative, favorisant l’investissement et consacrant les principes de transparence et d’égalité, entre les opérateurs économiques. Et si l’Algérie vient d’être classée, par le Fonds monétaire international, comme troisième puissance économique d’Afrique, en détrônant le Nigeria, cela revient, selon les spécialistes de la question, à la dynamique affichée par plusieurs branches de son économie, même si le secteur pétro-gazier, demeure sa colonne vertébrale.
Invité ce lundi, par la Radio nationale, pour livrer son appréciation à ce sujet, en sa qualité de professeur en sciences économiques, el-Houari Tigharsi a indiqué, que «la classification de l’Algérie, par le Fonds monétaire international, comme troisième économie africaine, et la plus importante à l’horizon 2024, est due à un ensemble d’indicateurs économiques, qu’elle a atteint grâce aux réformes majeures qu’elle a connues, au cours des dernières années».
Et d’étayer son analyse en soulignant, que «l’Algérie, grâce aux réformes observées dans de nombreux secteurs, a atteint, l’année dernière, un taux de croissance économique, de 4,2 %, en plus de nombreux indicateurs économiques importants, tels que la balance commerciale positive, enregistrée ces dernières années, d’autres indicateurs connexes et le produit national, qui a atteint des chiffres croissants, au rythme de 40 milliards de dollars, par an».
«Ce sont des chiffres très importants, qui attirent les investisseurs, compte tenu des très grandes capacités et richesses nationales, et des nombreux privilèges disponibles, comme la Loi sur les investissements, qui a attiré les investissements étrangers, et d’autres chiffres. Ce qui sera enregistré, dans les étapes à venir, à la lumière des réformes en cours dans divers domaines économiques et juridiques, qui auront à surmonter les obstacles », a-t-il souligné.
Evoquant la question de l’inflation, l’invité de la Radio nationale a indiqué, qu’«elle est avant tout liée à la question des importations. La solution réside, dans la création de mobilité dans l’économie nationale, à travers les investissements locaux, et dans la mobilisation de nombreux secteurs, comme le secteur agricole, qui a atteint un taux de 18 %». Parallèlement à cela, a ajouté el-Houari Tigharsi, «le président de la République est concentré, sur le secteur industriel, en particulier les industries manufacturières, pour réduire le taux d’inflation au minimum et ce, par tous les moyens».
L’invité de la Radio nationale a également souligné, «l’importance d’attirer le marché parallèle, en raison de son impact significatif, dans ce domaine, d’élaborer une carte nationale d’investissement, et de s’appuyer sur les technologies modernes, pour attirer l’argent et lui donner une réelle influence, sur l’économie nationale».
Au sujet des incitations, prévues par l’Etat dans divers domaines économiques, l’expert économique a indiqué, qu’«elles créeraient un mouvement d’investissement, notamment au niveau des Institutions algériennes émergentes, et la réalité le prouve, à travers l’enregistrement de ces Institutions, avec une position de premier plan sur le Continent africain». Dans le même contexte, il a appelé le secteur privé, «à adopter ces Institutions, en raison de leur rôle important dans l’atteinte de taux de croissance élevés, et de leur contribution efficace, à la commercialisation de leurs produits et dans la fourniture de nombreuses solutions innovantes».