Dans un contexte politique, marqué par des enjeux nationaux et internationaux cruciaux, les déclarations des différentes formations politiques, en Algérie, s’avèrent être des indicateurs précieux, quant à l’orientation politique du pays.
Ce samedi, lors d’un meeting à la salle omnisports de la commune d’Es-Senia, Mustapha Yahi, secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), a mis en lumière, la vision de son parti, quant aux prochaines élections présidentielles.
Fidèle au principe du consensus responsable, prôné lors de son dernier Congrès, le RND se positionne «en faveur d’une approche inclusive». Yahi a souligné, «l’importance de l’Unité nationale, dans un pays confronté à diverses menaces, tant internes qu’externes». Dans cette optique, le parti se dit «ouvert, à toute démarche menant à une coalition, ou à un consensus, pour les élections présidentielles à venir».
Cette déclaration intervient, alors que l’Algérie navigue dans des eaux géopolitiques agitées, où les alliances et les solidarités nationales, sont essentielles pour préserver la stabilité et les acquis du pays. Yahi a appelé, à «la mobilisation de toutes les forces du RND, pour garantir le succès de ces élections», soulignant «leur importance cruciale, pour l’avenir de l’Algérie».
Dans le même esprit, le mouvement Ennahda a également appelé, à la réussite des élections présidentielles du 7 septembre prochain. Pour ce parti, «cette échéance revêt une signification particulière, en tant qu’opportunité de préserver la souveraineté de l’État, et la stabilité des Institutions algériennes, tout en favorisant le développement durable».
Par ailleurs, l’annonce de la candidature du secrétaire général de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, à la prochaine élection présidentielle, «vient enrichir le paysage politique». Cette candidature, portée par une coalition de sept partis, s’inscrit dans une dynamique de réhabilitation, de l’action politique et du dialogue pour la stabilité et les réformes.
La démarche de l’ANR illustre, «une volonté de rassemblement et de concertation, avec des consultations menées auprès d’un large éventail de forces politiques». Cette initiative vise, à offrir «une alternative constructive, loin de toute vision nihiliste, tout en promouvant la diversité des projets de société».
En outre, le Parti des travailleurs (PT), a annoncé sa participation à l’élection présidentielle du 7 septembre prochain. Cette décision a été prise à l’unanimité, lors de la réunion de son Comité central, qui s’est tenu les 19 et 20 avril, à l’Institut national d’ztude et de recherche syndicale (INERS), à el Achour, à Alger.
Dans son allocution de clôture, la secrétaire générale du parti, Louisa Hanoune, a souligné que le PT «se présentera avec son propre candidat, malgré le contexte électoral, jugé “non ordinaire”». Elle a évoqué «les dangers régionaux, notamment dans la région du Sahel, où l’Algérie est confrontée à des menaces, orchestrées par “l’entité sioniste et son relais émirati”», appelant à «une mobilisation populaire, pour y faire face».
Louisa Hanoune a également mis en avant, les enjeux internes, liés aux attentes des Algériens concernant leurs conditions de vie, et la nécessité de rétablir des conditions optimales, pour l’exercice politique. Face à ces défis, le PT estime, qu’«il ne peut se permettre d’être un simple observateur, et qu’il doit s’engager activement, dans le processus politique».
Dans cette optique, le Comité central du PT a lancé un appel, «pour garantir les conditions nécessaires à une expression libre du peuple algérien», affirmant, que cela «ne peut que renforcer la Nation». Par ailleurs, le parti considère «la campagne électorale, comme une opportunité, de soulever les problèmes politiques, économiques et sociaux, d’élargir sa base militante, et de défendre son programme».