Le Dr Lyès Akhamokh, chef du service des maladies infectieuses à l’EPH de Tamanrasset, souligne une récente initiative visant, à «renforcer les infrastructures sanitaires, dans les régions éloignées de l’Algérie». Cette politique prend une importance accrue, avec «le nouveau découpage administratif, qui a créé des wilayas supplémentaires, notamment celle d’In Guezzam, frontalière avec le Niger et le Mali, des régions jugées stratégiques».
Lors d’une récente intervention à l’émission «L’invité de la rédaction», sur la Chaîne 3 de la Radio algérienne, le Dr Akhamokh a précisé, que cette intensification des infrastructures sanitaires met l’accent, sur «la santé maternelle et infantile». Il a mentionné «la finalisation de l’équipement d’un hôpital de 240 lits, à Tamanrasset, ainsi que la construction d’un hôpital de 60 lits à In Guezzam, et d’un autre à Tinzaouatine, tous deux en phase de finalisation».
Le Dr Akhamokh a souligné les défis logistiques et financiers considérables, liés à la taille immense du territoire algérien, plaidant pour «une cartographie sanitaire plus adaptée, afin de rapprocher les services de santé des citoyens, en particulier les soins primaires». Il a également appelé, «à revaloriser le rôle des médecins généralistes, pour assurer une meilleure accessibilité aux soins de santé».
Cependant, le renforcement des infrastructures sanitaires ne suffit pas : la disponibilité de ressources humaines qualifiées, demeure essentielle. Le Dr Akhamokh a abordé la question du service civil, estimant qu’«il devrait être maintenu, mais mis à jour de manière plus efficace et appropriée, pour répondre aux besoins de la population».