La situation dans la bande de Ghaza et en Cisjordanie est caractérisée par une agression prolongée, des violences et des souffrances humaines considérables. La bande de Ghaza, une région densément peuplée, a été le théâtre de plusieurs agressions et de génocide.
Les habitants font face à des conditions de vie difficiles en raison du blocus imposé par l’entité sioniste, qui contrôle les frontières terrestres, maritimes et aériennes de la bande de Ghaza. Cette situation a conduit à des pénuries de ressources essentielles, telles que l’eau potable, les médicaments et les médicaments. En parallèle, en Cisjordanie occupée, les Palestiniens sont confrontés à une occupation militaire sioniste qui affecte tous les aspects de leur vie quotidienne. Les restrictions de déplacement, la construction de colonies sionistes illégales et la confiscation de terres palestiniennes sont autant de défis majeurs auxquels sont confrontés les habitants de la région. Les violations des droits de l’Homme, les démolitions de maisons, les expulsions de familles et les détentions arbitraires sont monnaie courante en Cisjordanie occupée.
Les rapports médicaux ont confirmé ce lundi, que le nombre de décès dans la bande de Ghaza a atteint 33.797, la plupart étant des enfants et des femmes, depuis le début de l’agression sioniste le 7 octobre dernier. Ces mêmes sources indiquent que le nombre total des victimes s’élève désormais à 76.465 depuis le début de l’agression, tandis que de nombreuses personnes sont toujours piégées sous les décombres. Au cours de ces dernières 24 heures, les forces d’occupation sionistes ont perpétré 7 massacres contre des familles dans la bande de Ghaza, causant 68 décès et faisant 94 blessés.
Des experts de l’ONU qualifient les actions sionistes dans la bande de Ghaza de crime contre l’humanité
Des experts des droits de l’Homme de l’ONU ont qualifié ce lundi, la destruction systématique et généralisée des habitations, des services et des infrastructures civiles par l’armée sioniste dans la bande de Ghaza de «crime contre l’humanité». Ces experts onusiens ont dénoncé «le niveau sans précédent de destruction des maisons et des infrastructures au cours de ces six mois dans la bande de Ghaza».
Ils ont exprimé leur inquiétude quant à l’utilisation par l’entité sioniste de l’intelligence artificielle et de directives militaires dans la bande de Ghaza, qui ont causé d’importantes pertes civiles et la destruction massive de maisons, de services essentiels et d’infrastructures.
«Nous sommes profondément préoccupés par l’utilisation de l’intelligence artificielle pour cibler les domiciles des militants présumés du Hamas, généralement pendant la nuit alors qu’ils dorment, à l’aide de munitions non guidées, communément appelées bombes stupides», est-il précisé dans le communiqué. Une bombe non guidée, également connue sous le nom de bombe à gravité, est une bombe conventionnelle ou nucléaire larguée d’un bombardier qui ne possède pas de système de guidage et suit une trajectoire balistique.
La Ligue arabe condamne l’escalade des violences en Cisjordanie
La Ligue arabe a vivement dénoncé ce lundi, les attaques massives perpétrées par les milices des colons sionistes contre plusieurs villages et villes de Cisjordanie occupée avec le soutien et la protection de l’armée sioniste. Le porte-parole du secrétaire général de la Ligue arabe, Jamal Rushdi, a déclaré que «malgré l’attention portée aux crimes de guerre commis quotidiennement par les forces d’occupation dans la bande de Ghaza, la situation en Cisjordanie mérite également une condamnation ferme».
Il a dénoncé «l’escalade inquiétante des violences commises par les colons, incluant l’incendie de maisons et de terres agricoles et la destruction des biens des Palestiniens».
Rushdi a critiqué «les sanctions limitées prises par certains pays à l’encontre de quelques colons, des mesures insuffisantes pour stopper ces attaques et protéger les civils palestiniens en Cisjordanie». Il a appelé le Conseil de sécurité des Nations unies à «intervenir pour mettre fin à cette situation alarmante et à tenir pleinement responsables les colons de leurs actes criminels contre les Palestiniens et leurs biens en Cisjordanie».
Depuis vendredi dernier, les milices coloniales sionistes, soutenues par l’armée israélienne, ont lancé une série d’attaques terroristes contre les Palestiniens et leurs biens dans plusieurs villages en Cisjordanie. Ces attaques ont causé la mort de beaucoup de civils, fait de nombreux blessés et la destruction de dizaines de maisons et de véhicules.
Parmi les victimes, Omar Hamed, âgé de 17 ans, a été abattu par des tirs de colons dans le village de Beitin. Une autre attaque terroriste a été perpétrée par des colons armés contre le village d’Al-Mughayyir, causant la mort de Jihad Abu Alia, âgé de 25 ans. Lors du pogrom de vendredi, les colons ont incendié plus de 40 structures palestiniennes et 50 véhicules à al-Mughayyir et détruit également les terres agricoles avoisinantes.
Un ancien responsable sioniste accuse Netanyahu de prolonger le conflit pour des motifs politiques
Ehud Barak, ancien Premier ministre sioniste, a vivement critiqué ce lundi, dans une déclaration à la radio de l’armée d’occupation Benjamin Netanyahu, exigeant des élections anticipées.
Barak a accusé Netanyahu «de chercher à prolonger le conflit pour ses propres intérêts politiques, refusant de s’engager dans un accord de cessez-le-feu pour des raisons de survie politique personnelle». «Netanyahu refuse de prendre les mesures nécessaires et de s’aligner avec le président américain pour mettre fin au conflit, motivé par ses propres intérêts politiques», a-t-il déclaré. Il a insisté sur «la nécessité d’élections anticipées», même en temps de guerre, affirmant que «Netanyahu avait rejeté les appels précédents en arguant que cela paralyserait l’Etat».
Barak a également mis en garde contre les ministres Bezalel Smotrich et Itamar Ben Gvir, affirmant qu’«ils cherchaient à intensifier les tensions au Moyen-Orient». Selon les médias sionistes, Smotrich et Ben Gvir font pression sur Netanyahu «pour qu’il ne parvienne pas à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Ghaza, alimentant ainsi le conflit».