La guerre d’anéantissement du peuple palestinien se poursuit avec son bilan macabre dont la plupart sont des civils entre femmes et enfants
En effet, rien que dans la bande de Ghaza, plus de 33 000 personnes ont été tuées depuis le début de l’offensive sioniste
Selon l’expert en questions géopolitiques et sécuritaires, Hassan Kacimi, invité lundi, de la Radio nationale : « Ce qui se produit actuellement au Moyen et Proche-Orient est vraisemblablement un lent processus d’embrasement très préoccupant visant à enfoncer toute la région dans une instabilité et insécurité permanentes servant les visées expansionnistes de l’entité sioniste avec le soutien des Occidentaux et dont la finalité est leur mainmise sur les richesses naturelles de ces territoires ».
Poursuivant son analyse, l’expert a ajouté que : « Nous assistons à une succession et superposition de crises qui se développe dans cette partie du monde. A l’origine, le sionisme et ses acteurs radicaux qui sont en train de mener une politique jusqu’auboutiste prônant la violence et l’extension des territoires occupés avec une volonté d’entrainer plusieurs Etats dans une guerre régionale », a-t-il ajouté.
Evoquant l’attaque du consulat iranien à Damas, l’invité de la Radio nationale a indiqué que « cela n’est rien d’autre qu’une volonté manifeste de faire diversion pour détourner l’opinion publique internationale sur le génocide du peuple palestinien qui se poursuit et s’intensifie, et où l’humanité est malmenée dans ses valeurs ».
Car l’objectif selon Hacène Kacimi « n’est rien d’autre que de poursuivre le morcellement des pays de la région et le démantèlent des frontières pour installer l’omnipotence et la suprématie de l’entité sioniste », a-t-il précisé.
D’ailleurs, comme arguments tangibles, l’invité de la Radio a fait remarquer que : « Il n’échappe à personne que les bases militaires sont présentes là où les richesses naturelles, hydrocarbures et matières premières, sont abondantes. Une présence visant à faire peur aux pays et dont les conséquences sont connues », a-t-il soutenu.
C’est pourquoi, l’invité de la radio a rappelé les conclusions surprenantes de l’étude d’un panel d’experts européens sur ces cas où il a été établi, selon lui que « la présence des bases militaires est un affaiblissement des Etats conduisant à l’arrivée de groupes armés terroristes qui ne sont rien d’autres que les supplétifs des forces militaires étrangères installées un peu partout dans les pays arabes et africains », a-t-il mis en exergue .