Dans son livre «La lignée Shéhérazade», le romancier Kheir Chouar a rassemblé les noms de 27 conteurs algériens liés par l’art du conte et leur travail depuis les années 1980.
Kheir Chouar confirme, dans l’introduction de son livre, publié par Al-Bayt Publications, que «Shéhérazade racontait avec passion des aventures et des histoires étonnantes et enchanteresses et des histoires merveilleuses et étranges s’étalant sur mille et une nuits qui confirmèrent la victoire de l’histoire sur l’épée.
Cette femme a continué à travers ses histoires qui ont été transmises de génération en génération dans différentes langues, et sans l’histoire de Shéhérazade, il n’y aurait aucune trace de Shahrayar et de son sceptre».
L’histoire ne nous a pas raconté le sort des enfants de Shéhérazade. Cependant, elle dit qu’ils ont continué dans le temps et se sont reproduits lorsqu’ils étaient dispersés dans les lieux et que leurs langues différaient. Peut-être que leurs descendants ont été les premiers à écrire la nouvelle dans le monde au XIXe siècle après J.-C., et l’histoire est le foyer légitime».
Chouar estime que parler du sort de la dynastie Shéhérazade nous amène à lire «Entre la nouvelle», un excellent titre pour une expérience narrative algérienne libre, surtout dans ce contexte caractérisé par la publication virtuelle sur Internet et l’absence de communication avec la présence de nombreuses expériences qui ont été imprimées, mais qui sont inconnues en raison de la mauvaise diffusion du livre, voire de son absence dans de nombreux cas.
