Le conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdeldjebbar Daoudi, a dévoilé dimanche, le lancement d’une nouvelle plate-forme, avec l’adoption de l’intelligence artificielle (AI), pour permettre de meilleurs choix, pour la prochaine saison universitaire 2024-2025.
Lors de son intervention sur la Radio nationale, le conseiller du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdeldjebbar Daoudi, a annoncé «la création d’une Commission, chargée de préparer la prochaine rentrée universitaire. Cette initiative s’accompagnera du déploiement d’une plate-forme numérique révolutionnaire, exploitant l’intelligence artificielle». Son objectif, selon lui, est «de transformer en profondeur, le processus d’orientation des étudiants». Concrètement, cette plate-forme fournira aux parents et aux lauréats du baccalauréat 2024, une opportunité inédite, de choisir les spécialisations les plus adaptées, en toute connaissance de cause.
«En analysant les données des anciens étudiants universitaires, cette plate-forme fournira des taux de réussite, spécifiques pour chaque spécialisation, permettant ainsi aux nouveaux étudiants, d’avoir une vision claire, de leurs options académiques», a-t-il précisé.
L’invité de la Radio nationale, Daoudi, a annoncé, en outre, le soutien de 54 plateformes numériques au secteur de l’enseignement supérieur, soulignant «une augmentation des taux de réussite, par rapport aux périodes précédentes».
Le conseiller du ministère a déclaré, que ces plateformes numériques étaient destinées, aux aspects pédagogiques, de recherche et de services», ce qui fait du «secteur de l’enseignement supérieur, un pionnier dans la numérisation», selon ses dires.
Daoudi a indiqué, que «58 000 étudiants et enseignants, ont été formés en anglais, simultanément à l’enregistrement de 12 millions de points, lors du premier semestre de l’année universitaire en cours».
Il a ajouté : «Le taux de réussite a considérablement augmenté dans les Universités algériennes, qui connaissaient un taux d’échec élevé en première année (38 %), et est désormais d’environ 17 %, grâce à l’adoption du système de numérisation.»
En plus de souligner l’ouverture importante des Universités algériennes, sur les plans social et économique, il a déclaré, que «le Trésor public avait économisé des milliards, en adoptant un modèle sans papier (zéro papier) en 2023, avec une économie de 520 milliards de centimes, en trois mois, ainsi que 96 milliards, au cours du dernier trimestre, selon ses dires».
L’invité du matin a souligné, que «le niveau des Universités algériennes est comparable à celui des grandes Universités mondiales, sur la base de plusieurs indicateurs, notamment l’entrée de 23 Universités, dans des positions avancées dans les classements mondiaux, ainsi que la classification de plusieurs chercheurs algériens, et les médailles d’or remportées par des étudiants, dans des compétitions internationales, ainsi que la médaille de bronze remportée par l’Algérie, aux Olympiades de mathématiques».
Daoudi a également parlé de la création de plusieurs nouvelles spécialités, rappelant que l’Université algérienne est aujourd’hui, «une valeur ajoutée pour l’économie nationale», produisant de «la richesse, des projets d’entreprise et des programmes de développement scientifique, et n’est plus limitée, à fournir des services éducatifs classiques, comme c’était le cas depuis l’indépendance».