L’Algérie a condamné, «avec fermeté» ce mercredi, l’attaque aérienne sur les locaux du Consulat iranien à Damas (Syrie), selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, publié hier.
«L’Algérie a dénoncé vigoureusement, cet acte criminel, qui constitue une violation flagrante des Lois et des us internationaux, relatifs à l’inviolabilité des missions diplomatiques et consulaires, en plus d’être une grave atteinte à la souveraineté de la République arabe syrienne, pays frère», note le communiqué.
Dans ce contexte, «l’Algérie présente ses sincères condoléances, aux familles des victimes, les assurant de sa compassion, et souhaite un prompt rétablissement, aux blessés», selon la même source, réaffirmant, également, «sa solidarité totale avec la République islamique d’Iran, ainsi qu’avec la République arabe syrienne, face à cette ignoble agression, qui risque d’entraîner une escalade de la situation, et d’exacerber l’insécurité et l’instabilité, dans la région tout entière», conclut le communiqué.
Pour rappel, des frappes, attribuées à l’entité sioniste, ont visé un quartier huppé de Damas, lundi dernier, où se trouvent des Ambassades et des bâtiments des Nations-unies. Ces frappes ont détruit le Consulat iranien en Syrie, et ont causé la mort de onze personnes.
Le ministère de la Défense syrien a affirmé, que ces frappes aériennes ont été lancées, depuis le Golan syrien occupé, ciblant spécifiquement, le Consulat iranien à Damas. Il a déclaré, que tous ceux présents à l’intérieur, «ont été tués ou blessés». Le bâtiment annexe, de l’Ambassade d’Iran, avait été totalement détruit, par les frappes.
Le corps des gardiens de la Révolution, l’Armée idéologique de la République islamique d’Iran, a annoncé que «sept de ses membres, dont deux commandants, ont été tués, lors de cette attaque». L’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), une ONG basée au Royaume-Uni, a rapporté qu’onze personnes au total, ont perdu la vie, dont huit Iraniens, deux Syriens et un Libanais, tous des combattants, sans qu’il y ait de victimes civiles.