Lors d’une lors d’une séance plénière, consacrée à l’adoption du texte de Loi, modifiant et complétant l’ordonnance 66-156, portant Code pénal et celui du texte de Loi, relatif à l’industrie cinématographique, le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a salué la sagesse du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans la gestion des affaires du pays, qualifiant cette période, de «phase marquée par la liberté, dans les décisions cruciales», selon un communiqué du Conseil.
Il a souligné, que le président Tebboune «a pris différentes décisions importantes, visant à réaliser l’indépendance économique de notre pays, et ainsi renforcer la souveraineté, et élever son rang sur la scène internationale».
À cette occasion, Goudjil a évoqué la décision du président de la République, d’organiser des élections présidentielles anticipées, le 7 septembre prochain, soulignant qu’«il s’agissait d’une décision purement technique, sans lien avec les hypothèses et les spéculations, formulées ça et là».
Il a noté que le choix du mois de décembre, pour le renouvellement partiel du Conseil de la nation, en plus de la campagne électorale présidentielle, «était techniquement peu réaliste, en plus d’autres considérations techniques».
Dans un contexte similaire, le président du Conseil de la nation a abordé la question de la mémoire, mettant en avant «le caractère colonial de la colonisation française, qui visait essentiellement à éradiquer le peuple algérien musulman, et à le remplacer par un autre peuple européen chrétien», appelant à «faire la distinction, entre la colonisation française et le peuple français».
À cet égard, il a exhorté les vestiges de la colonisation française, à «faire preuve de rationalité et à abandonner les idées coloniales dépassées».
Salah Goudjil s’est également arrêté, sur la situation du peuple palestinien, face à l’occupation coloniale sioniste, affirmant qu’«aujourd’hui, ce que fait la machine sioniste est un crime contre l’humanité», et ce que «vit la Palestine aujourd’hui, notamment la bande de Ghaza, avec la présence de médias internationaux, l’Algérie l’a vécu hier, dans le silence médiatique imposé».
Il a exprimé la fierté du peuple algérien, pour «les positions historiques de son pays, caractérisées par la référence de Novembre, en faveur du peuple palestinien, rappelant à cet égard, le discours du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, devant l’Assemblée générale des Nations-Unies, lorsqu’il a appelé à l’octroi à l’État palestinien, de la pleine adhésion à l’Organisation des Nations-unies», ce qui est devenu aujourd’hui, évident à travers «la voix forte de l’Algérie, au sein du Conseil de sécurité des Nations-unies, qui défend les causes justes, dans le monde».
D’autre part, le président du Conseil de la nation a envoyé un message clair, concernant la question du Sahara occidental et du Sahel, en particulier le Mali et le Niger, soulignant que «l’Algérie est avant tout préoccupée, par la stabilité et la sécurité de ces deux pays, et souhaite qu’ils soient indépendants dans leurs décisions, ce qui est la constante de la Diplomatie algérienne».