Le ministre de la Santé, Abdelhak Saïhi, a dévoilé ce mercredi, qu’une convention de partenariat, entre l’Institut Pasteur d’Algérie (IPA), et le Groupe Saidal, pour la production de vaccins, sera signée «bientôt».
Au cours d’une visite d’inspection, à l’Institut Pasteur d’Algérie, à Alger, le ministre a souligné que cette convention permettrait «initialement, la production du vaccin antigrippal, avec une perspective d’expansion, pour inclure ultérieurement, les vaccins pédiatriques».
Cette initiative découle des directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui, dès mars dernier, a exprimé «la nécessité impérieuse, de renforcer l’économie nationale, tout en garantissant la sécurité sanitaire et en réduisant la dépendance aux importations de médicaments».
«Ce partenariat vise à assurer la sécurité sanitaire, et à répondre au défi de l’autonomie, en ligne avec la vision du chef de l’État», a déclaré le ministre, précisant que «la signature officielle de la convention, interviendra après le mois de Ramadhan».
Le ministre Saïhi a exprimé sa confiance, quant à «la capacité de l’Algérie, à produire localement jusqu’à 50% des produits actuellement importés, d’ici la fin de l’année, grâce à l’engagement conjoint de Saidal et des opérateurs privés du secteur pharmaceutique».
Il a également souligné, l’importance de «renforcer la collaboration avec l’Institut Pasteur, afin de faire de cet établissement, un pôle de recherche scientifique et de développement de vaccins, rompant ainsi avec son rôle actuel de simple distributeur, de vaccins importés».
Cette annonce a été saluée par Wassim Kouidri, PDG de Saidal, qui s’est engagé, à «redoubler d’efforts, pour atteindre les objectifs fixés». Il a assuré, qu’à long terme, «tous les vaccins importés seront produits localement».
En conclusion, ce partenariat marque une étape majeure, dans la modernisation de l’IPA, et dans le renforcement de l’industrie pharmaceutique en Algérie, comme l’a souligné Abdelouahab Kerrar, président de l’Union nationale des opérateurs pharmaceutiques (UNOP), soulignant ainsi «l’importance de cette démarche, pour l’avenir de la santé publique dans le pays».