Lundi, les membres du Conseil de la nation ont voté, à l’unanimité, en faveur de la Loi portant règlement budgétaire de l’exercice 2021, dans le cadre des réformes visant, à maîtriser les dépenses publiques, à moyen terme.
La séance plénière, présidée par Salah Goudjil, président du Conseil, et en présence du ministre des Finances, Laaziz Faïd, ainsi que de la ministre des Relations avec le Parlement, Basma Azouar, a permis de souligner, l’importance cruciale de cette Loi, pour garantir une meilleure gestion des fonds publics.
Faïd a précisé, que ce Projet de loi, élaboré dans le cadre des réformes visant à maîtriser les dépenses publiques à moyen terme, «a enregistré une augmentation des recettes budgétaires, de 10,67% par rapport aux prévisions de la Loi de finances complémentaire (LFC), pour la même période».
Selon les données présentées par le ministre, «les recettes budgétaires se sont élevées, à 5.900,63 milliards DA, à fin décembre 2021, dont 3.973,58 milliards DA, provenant des ressources ordinaires, et 1.927,05 milliards DA de la fiscalité pétrolière».
Quant aux dépenses budgétaires, «elles ont atteint 7.925,23 milliards DA, réparties entre 5.450,44 milliards DA, pour les dépenses de fonctionnement et 2.474,78 milliards DA pour les dépenses d’équipement, représentant ainsi un taux d’exécution de 91,69% par rapport aux estimations de la LFC, pour la même période».
Le ministre a souligné, que les dépenses budgétaires, de 2021, ont «augmenté par rapport à l’année précédente, en raison de la prise en charge des dépenses supplémentaires, liées à la pandémie de la Covid-19, ainsi que des investissements dans divers secteurs, de la réorganisation territoriale et du programme de rattrapage spécial, pour certaines régions».
Dans son rapport sur le Projet de loi, la Commission des affaires économiques et financières du Conseil de la nation s’est déclarée «satisfaite», de la véracité des données comptables, fournies par le ministère des Finances, concernant l’exécution du budget et les opérations du Trésor, pour l’exercice 2021, ce qui a été corroboré par la Cour des comptes, dans son rapport d’évaluation associé.
La Commission a également insisté, sur «la nécessité de prendre en compte, les observations de la Cour des comptes, pour remédier aux lacunes à l’avenir». Elle a formulé plusieurs recommandations, visant à «améliorer la gestion des finances publiques, notamment après l’adoption de l’approche, axée sur la performance, conformément à la nouvelle Loi organique, relative aux Lois de finances».
Le président de la Commission des affaires économiques et financières du Conseil, Miloud Hanafi, a déclaré que l’adoption de cette Loi est «un jalon essentiel», dans la promotion de la bonne gouvernance et de la rationalisation des dépenses publiques, sous la direction du président Abdelmadjid Tebboune».
Les membres du Conseil ont salué les efforts de l’État, dans la construction d’infrastructures de base, la levée du gel sur plusieurs secteurs importants, et la politique visant à améliorer la grille salariale, et à créer des emplois.
Le ministre des Finances a répondu aux préoccupations des membres, en soulignant «les réformes en cours, pour réduire le déficit budgétaire, et améliorer les opérations financières électroniques». Il a également abordé les projets futurs, notamment dans le domaine de la numérisation et de l’approvisionnement en eau dessalée.
En conclusion, le président du Conseil de la nation a souligné «l’importance politique de cette Loi», soulignant les efforts continus de l’État, pour «atteindre les objectifs de l’Algérie nouvelle».