Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Kamel Baddari, a souligné hier à Tipasa, que le niveau de compétence des chercheurs algériens, leur permet de mener la locomotive de l’innovation, et du développement économique.
Lors d’une visite de travail, à l’Unité de développement des équipements solaires (UDES), à Bou Ismaïl, dans la wilaya de Tipasa, le ministre a expliqué, que l’Algérie «dispose de capacités et de compétences de haut niveau, parmi les chercheurs universitaires et les chercheurs actifs, dans les Centres de recherche scientifique», capables de «relever le défi et de diriger la locomotive de l’innovation et du développement économique».
Dans ce contexte, il a fait référence aux chercheurs de l’unité de développement des équipements solaires à Bou Ismaïl, qu’il a décrits comme étant «maîtres d’un haut niveau de maîtrise, des technologies et des modes de production d’énergies, renouvelables et propres».
Le ministre a abordé le projet de la première ferme pilote, fonctionnant à 100 % à l’énergie solaire en Afrique du Nord, située à el Hamdania, à Cherchell, dans l’Ouest de Tipasa, saluant les efforts des chercheurs de l’unité de développement des équipements solaires, dans le succès de l’expérience organisée dans le cadre du programme de coopération internationale euro-africaine.
Il a souligné, que le projet de la ferme pilote fonctionnant à l’énergie solaire, a été réalisé par des chercheurs algériens, de l’unité de développement des équipements solaires, à Bou Ismaïl, sur un terrain agricole d’une superficie totale, d’environ 2 hectares.
À cet égard, il a noté, que les technologies utilisées dans cette ferme, «permettent le contrôle à distance, des systèmes d’irrigation de manière automatique, ce qui contribue également, à économiser l’eau utilisée, pour l’irrigation».
Il a enregistré, que ce projet utilise également, des systèmes informatiques, permettant aux exploitants de la ferme, de «suivre la production instantanément», soulignant que les systèmes techniques utilisés, «permettent d’obtenir des produits entièrement naturels».
À cette occasion, Baddari a réaffirmé, que l’État «encourage fortement», ce type d’expériences, ainsi que les chercheurs, qui transforment leurs projets innovants, de projets scientifiques académiques, en projets productifs à valeur ajoutée, pour l’économie nationale.
Il convient de noter, que les différents départements de recherche scientifique, relevant de l’unité de développement des équipements solaires, ont présenté leurs projets de recherche, accompagnés de modèles développés.