Depuis le 7 octobre 2023, la Palestine subit une vague de destruction et de désolation causée par l’offensive dévastatrice menée par l’entité sioniste dans la bande de Ghaza. Les conséquences sont terribles : des milliers de civils ont perdu la vie laissant derrière eux des familles brisées et des communautés déchirées.
La situation humanitaire est devenue désespérée avec des infrastructures détruites et des populations entières en proie à la souffrance. Dans ce contexte de chaos et de désespoir, les violations de l’entité sioniste ne se limitent pas à la bande de Ghaza. En Cisjordanie, les forces d’occupation poursuivent leurs agressions contre les Palestiniens, démolissant des bâtiments, saisissant des biens et perpétrant des actes de violence contre des civils sans défense. Les colons sionistes, protégés par l’armée israélienne, se livrent également à des actes de terreur, incendiant des mosquées, saccageant des cultures et attaquant des habitations palestiniennes.
Face à ces atrocités, la communauté internationale demeure largement passive, les appels à la justice et à la responsabilité restant lettre morte. Les institutions des droits de l’Homme sont confrontées à l’obstruction systématique des autorités sionistes, qui refusent de coopérer et continuent de violer le droit international en toute impunité.
Dans ce climat de violence et d’impunité, les Palestiniens continuent de payer le prix fort, victimes d’une occupation brutale et d’une répression implacable. Leurs droits fondamentaux sont bafoués, leur dignité piétinée et leur espoir de justice semble de plus en plus lointain.
Pourtant, malgré les souffrances et les épreuves, le peuple palestinien refuse de céder à la résignation. Sa lutte pour la liberté, la dignité et la justice continue, alimentée par la conviction inébranlable que la vérité et la justice finiront par prévaloir.
Le nombre des victimes ne cesse d’augmenter
Les chiffres alarmants provenant de sources médicales ont révélé ce lundi, que le bilan de l’agression sioniste s’est alourdi, atteignant 32.845 morts, la plupart étant des enfants et des femmes, et 75.392 blessés depuis le 7 octobre 2023.
Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, les forces d’occupation sionistes ont perpétré 6 massacres de familles dans la bande de Ghaza au cours de ces dernières 24 heures, causant la mort d’au moins 63 personnes et faisant 94 blessés. En outre, des milliers de victimes sont piégées sous les décombres ou sur les routes, les ambulances et les équipes de la protection civile étant dans l’impossibilité de les atteindre.
Des sources médicales à Ghaza ont, également, rapporté la découverte de centaines de corps de martyrs dans le complexe médical d’Al-Shifa et ses environs, à l’ouest de la ville de Ghaza, après le retrait des forces d’occupation. Les témoins ont déclaré que les forces d’occupation avaient incendié tous les bâtiments de l’hôpital Al-Shifa, le mettant ainsi complètement hors service. Selon l’agence Anadolu, des dizaines de martyrs ont été retrouvés dans le complexe médical d’Al-Shifa et dans les rues environnantes, telles que Omar Al-Mukhtar, Izz Al-Din Al-Qassam, Abu Hasira, Bakr et Haboush, toutes situées autour de l’hôpital.
Les forces d’occupation ont également détruit le cimetière temporaire établi par les Palestiniens dans le complexe médical d’Al-Shifa, déplacé les corps des défunts et les ont abandonnés dans différentes zones de l’hôpital.
Il y a 14 jours, les forces d’occupation ont lancé une opération militaire massive dans le complexe médical d’Al-Shifa et ses environs, causant de nombreux morts et de blessés et procédant à des centaines d’arrestations. C’est la deuxième fois depuis le début des hostilités dans la bande de Ghaza, le 7 octobre 2023, que les forces d’occupation prennent d’assaut cet hôpital, après un siège d’une semaine en novembre dernier ayant entraîné la destruction de ses cours, de parties de ses bâtiments, de son équipement médical et de son générateur électrique.
L’UNRWA : «Au moins 100 écoles ont été impactées par les bombardements»
Selon l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), au moins 100 écoles de son réseau ont été impactées, directement ou indirectement, par les bombardements menés par l’armée sioniste lors de son offensive en cours.
Dans un communiqué diffusé sur la plateforme X, l’UNRWA a précisé que «certaines de ces écoles ont subi des dommages graves, tandis que d’autres ont été utilisées comme abris pour les familles déplacées». L’agence onusienne a souligné «la tragédie que représente cette situation pour les enfants de la bande de Ghaza», affirmant qu’«aucun endroit n’est sûr dans la région et que cette guerre frappe durement leur enfance et leur avenir».
Violations sionistes en Cisjordanie : démolitions, saisies et agressions contre les Palestiniens
Lundi, les forces d’occupation ont procédé à la saisie d’un bulldozer dans la ville de Qarawat Bani Hassan, située à l’ouest de Salfit. Par ailleurs, des soldats sionistes ont démoli six entrepôts en construction dans la ville d’Al-Auja, au nord d’Ariha. Par ailleurs, un colon a permis à ses moutons de paître sur les récoltes des citoyens palestiniens dans la région de la source d’Al-Auja, au nord de la ville d’Ariha.
A l’ouest de Salfit, les forces d’occupation sionistes ont émis des avis d’arrêt des travaux et de construction et de retrait des «caravanes» agricoles de la ville de Deir Ballut. La violence perpétrée par les colons contre les Palestiniens et leurs biens est monnaie courante en Cisjordanie et est rarement sanctionnée par les autorités sionistes. Ces actes incluent des incendies délibérés de biens et de mosquées, des jets de pierres, l’arrachage de cultures et d’oliviers, des attaques contre des habitations vulnérables…
En violation flagrante du droit international, entre 500.000 et 600.000 sionistes résident dans des colonies exclusivement juives à Jérusalem-Est occupée et en Cisjordanie. Les organisations internationales ont signalé une nette augmentation de la violence des colons à l’encontre des civils palestiniens en Cisjordanie occupée au cours de ces dernières années.
22 citoyens palestiniens arrêtés en Cisjordanie
Ce lundi, les forces d’occupation sionistes ont procédé à l’arrestation d’au moins 22 citoyens palestiniens, parmi lesquels figuraient des femmes et d’anciens prisonniers, lors de leurs incursions militaires dans diverses régions en territoires occupés.
Ces arrestations ont eu lieu dans les villes de Ramallah, Jénine, Al Khalil, Bethléem et Tulkarem, comme l’indique un communiqué conjoint émanant des groupes de défense des prisonniers, notamment la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers.
Le nombre des Palestiniens arrêtés par les forces d’occupation sionistes depuis le 7 octobre s’élève à environ 7.920. Ce nombre comprend ceux qui ont été appréhendés à leur domicile et aux points de contrôle militaires, ceux qui ont été contraints de se rendre sous la pression ainsi que ceux retenus en otage.
Les campagnes d’arrestations systématiques menées par les forces d’occupation sionistes se sont intensifiées de manière sans précédent depuis le 7 octobre, touchant tous les segments de la société, y compris les enfants, les femmes, les personnes âgées et les malades. Ces arrestations sont souvent accompagnées d’actes d’agression brutaux, de menaces envers les détenus et leurs familles et que de sabotages et de destructions.
