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Achats en ligne, à l’approche de l’Aïd el Fitr : méfiance et vigilance, contre les arnaques

Ferhat Zafane by Ferhat Zafane
mars 28, 2024
in Dossier, Economie, Flash-info, la une
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Habituellement et c’est même devenu un rituel, dès l’approche de l’Aïd el Fitr, une frénésie s’empare des familles algériennes, concernant  l’achat de vêtements et de chaussures à leurs enfants, pour éviter les bousculades et dénicher un article à bas prix.

En effet, il suffit de faire une virée, en soirée de ce mois de Ramadhan, pour constater une véritable  frénésie et un rush, sur les magasins de vêtements pour enfants.

Or, si pour la majorité des ménages, les magasins du coin répondent largement à leurs attentes, d’autres s’adonnent au commerce en ligne, via les plateformes des réseaux sociaux, en s’exposant à toute sortes d’arnaques, et autres tentatives d’escroquerie.

En effet,  quand on parle d’e-commerce, on évoque également la possibilité d’une cyber-arnaque, un phénomène devenu de plus en plus récurrent, en Algérie.

Les victimes des arnaqueurs ne sont, certes, pas nombreuses, comparé à d’autres pays qui ont découvert ces plateformes, bien avant les Algériens, lesquels, de surcroît, n’ont pas la culture de dénoncer une tromperie, concernant la qualité, le prix d’un produit acheté sur Internet, ou même un harcèlement.

Quand on parle d’e-commerce, on évoque également, la possibilité d’une cyber-arnaque

A ce propos, les Associations de protection des consommateurs sont à cheval, sur les nombreuses plaintes qui en découlent, mais se retrouvent inefficaces pour y remédier.

Pour le président de l’Association  «el-Amane», Hacène Menouar, «en effet, avec le e-commerce et les réseaux sociaux, les risques de se faire arnaquer augmentent, d’autant plus que le nombre d’internautes est monté en flèche, ces dernières années», a-t-il souligné, en préambule avant d’entrer dans le vif du sujet, en indiquant que «si, il y a quelques années, le client était livré à son sort, les choses ont changé aujourd’hui : des associations se constituent même partie civile, pour défendre le consommateur».

Et d’appeler plus loin dans sa thèse en affirmant, que «l’informel s’installe sur Internet aujourd’hui». «Une bonne part de ce qui se vend sur Internet aujourd’hui, est fait par des gens qui n’ont pas de registre de commerce, qui vendent ce qu’ils peuvent, mais ceci n’est pas un problème en soit, car on trouve ces pratiques partout dans le monde, vu la difficulté que ça représente, de contrôler ce qui se vend sur Internet», selon notre interlocuteur.

Et d’ajouter : «À  première vue, l’ensemble des sites de vente en ligne, vous proposent les produits divers, en photos avec les prix fixes et, bien entendu, les modalités de paiement et la livraison à domicile. Jusqu’ici tout va bien, mais l’anomalie se trouve dans les prix proposés aux clients.» «En d’autres termes, les sites de vente en ligne sont censés, avant tout, offrir des produits neufs, sous emballage, à des prix beaucoup moins chers que ceux appliqués dans les boutiques», a-t-il déploré.

La victime peut signaler une arnaque sur les réseaux sociaux, en appelant le 15-48

Mais, soutient Hacène Menouar : «Aujourd’hui, le phénomène ne connaît pas de frontières, et les services de la Sûreté nationale, ont procédé à la création de brigades cybercriminelles, dans chaque wilaya. Ces dernières misent, sur les campagnes de sensibilisation des utilisateurs d’Internet.» «Le citoyen peut signaler une escroquerie constatée sur les réseaux sociaux, en appelant le 15-48, ou bien en contactant la DGSN sur les pages de ses réseaux sociaux, et déposer plainte au niveau des brigades. Cela permettra la prise en charge des victimes, par des experts qui mèneront les investigations, pour ce genre de crimes», a-t-il souligné.

Plus que cela, selon notre interlocuteur, «il faut préciser également, que la réforme de la justice a permis l’adaptation du dispositif normatif, pour lutter contre toute escroquerie, via la toile du net».

Une peine de prison et une amende de  100 000 DA, à l’encontre de tout arnaqueur

C’est pourquoi, en guise de prévention, le président de l’Association «el- Amane» a poursuivi en indiquant: «Aujourd’hui, il est clair, qu’avec la digitalisation des moyens de communication, se protéger des arnaques renvoie, certes, à faire preuve de vigilance, mais aussi à connaître ses droits, d’autant plus que l’Algérie a adopté des Lois contre les crimes électroniques.» «La Loi  prévoit une peine d’emprisonnement, qui va d’un an à cinq ans, ainsi qu’une amende de 20 000  à 100 000 DA, et les victimes ont le droit d’obtenir une indemnisation, du préjudice matériel et moral», a-t-il conclu.

Contacté également à ce sujet, le premier responsable de la Fédération algérienne de protection des consommateurs  (FAPC),  Mohamed Toumi, a estimé, que «cette percée d’Internet a fait naître de nouveaux besoins, et bien entendu, de nouveaux services et offres accueillis favorablement, y compris par les plus réticents, sans tenir compte du revers de la médaille».

Et de préciser à ce propos, que «la Fédération qu’il préside a reçu des centaines de doléances, sur la qualité des produits commercialisés sur ces plateformes».

«Nous avons enregistré plusieurs irrégularités, dans ce domaine nouveau dans notre pays, et plusieurs personnes ont été victimes d’arnaque», a-t-il souligné, tout en appelant à la «vigilance des consommateurs», affirmant que «dans notre pays nous avons des façades commerciales, sur Internet, dont l’anarchie est le maître-mot».

Et d’ajouter : «Pour  avoir une réelle activité du e-commerce, il faut que le paiement soit également développé.» «Actuellement, les plateformes et sites, activant dans ce domaine, proposent des produits et le paiement se fait en espèces», a-t-il regretté.

Le meilleur bouclier, contre les arnaques en ligne,  est la création d’un contrôleur électronique

 C’est pourquoi, suggère notre interlocuteur, «le meilleur bouclier contre les dépassements et les arnaques sur Internet, est la création d’un contrôleur électronique du commerce, spécialisé et formé dans le domaine des technologies. Ce dernier assurera la surveillance des transactions commerciales du réseau, en recherchant les infractions, portant atteinte aux droits des consommateurs».

«D’autre part, il faut penser à l’amendement de la Loi portant sur le commerce électronique, pour aller vers une meilleure protection du consommateur, et installer une confiance entre le fournisseur électronique et le consommateur», a-t-il mis en exergue, avant d’affirmer, que «e développement des nouvelles technologies de l’information a ouvert un nouvel espace, pour les comportements illicites. La cybercriminalité est en plein boom». «L’escroquerie connaît de beaux jours, grâce aux réseaux.  L’arnaque, en utilisant le courrier électronique, se répand comme une traînée de poudre. L’appât du gain, miroité généreusement, est utilisé pour attirer les crédules», a-t-il souligné en ajoutant à ce sujet: «Souvent, les auteurs de ces pratiques réclament des virements ou des avances, via un compte postal ou bancaire, sans effectuer l’envoi, du produit au demandeur.»

«Pour cela, ils ont recours à plusieurs techniques pour faire croire au consommateur, qu’il est très urgent de lui virer l’argent, car l’offre est limitée dans le temps, ou tout simplement, en recourant à la manipulation émotionnelle, afin de convaincre le consommateur du bien-fondé de ses intentions», a-t-il précisé.

Interrogé sur les moyens de lutter contre ces pratiques, notre interlocuteur a indiqué, que «pour éviter ce type de pratiques, les consommateurs doivent savoir, que la Loi algérienne est applicable, en matière de transactions commerciales électroniques, dans le cas où l’une des parties du contrat électronique est de nationalité algérienne, réside légalement en Algérie, ou s’il s’agit d’une personne morale de droit algérien, ou lorsque le contrat est conclu, ou exécuté en Algérie».

Tags: AchatsAïd el-FiitrarnaqueE-commerce
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