La création d’un Centre national de bases de données, est un projet important, pour le succès de la stratégie de numérisation en Algérie, a indiqué, ce mercredi, sur les ondes de la Radio nationale, l’expert dans le consulting en technologie de l’information et de la communication, Younes Guerrar.
Plus explicite, l’invité de la Radio a souligné «l’importance du projet de création, d’un Centre national de bases de données, aux normes internationales, en vue de faire de la stratégie de numérisation poursuivie par l’Algérie, un succès», appelant à «l’utilisation des compétences algériennes, pour gérer ce projet».
Pour l’expert en la matière, «il existe une sérieuse tendance, à la numérisation, dans de nombreux secteurs, et que le rythme de concrétisation de ce projet sur le terrain, peut être accéléré, car l’Algérie est tenue de suivre le rythme des évolutions technologiques, qui ont lieu dans le monde».
Par ailleurs, Guerrar a appelé, à «l’inclusion d’un projet de Centre de protection des données, afin de permettre l’échange d’informations et de données personnelles, et d’améliorer le climat de gouvernance électronique», ajoutant que «cet effort est réalisé, par un environnement de protection de ces données, représenté par des systèmes électriques efficaces».
Aussi, l’expert a abordé la proposition de solutions numériques nationales efficaces pour, selon lui, «contenir la gestion de l’information et la cyber-sécurité, tout en sélectionnant les compétences institutionnelles algériennes, possédant des expériences globales, pour pouvoir comprendre les solutions proposées».
Il est important de rappeler, que l’Algérie a lancé au moins trois programmes majeurs de développement technologique et informatique, depuis son indépendance. Le premier, en 1969, a été marqué par la mise en place du Commissariat national à l’informatique (CNI), et la création de la première Ecole supérieure nationale d’informatique (ESI, ex INI et ex CERI), ces deux structures sont lancées, pour concevoir, structurer, et former la ressource humaine, pour accompagner l’informatisation du pays, décidé à moins de 10 ans, après l’indépendance.
Aussi, faut-il le préciser, l’Algérie a connu une accélération du processus de numérisation, que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a placé au sommet des priorités de l’édification de l’Algérie nouvelle, en tant que mécanisme garantissant l’intégrité et la transparence, et consacrant la gouvernance électronique, qui permettra d’atteindre la sécurité cybernétique, et la souveraineté numérique.