Le ministère de la Justice a annoncé, ce mercredi, dans un communiqué, le lancement officiel d’une nouvelle plate-forme numérique, permettant le dépôt des demandes et l’obtention des permis de communication, avec les détenus électroniquement, dans le cadre de l’expansion des services électroniques, dans le secteur de la justice, dans le but d’améliorer et de rehausser la qualité du service public.
Le même communiqué précise, que «dans le cadre de l’expansion des services électroniques, dans le secteur de la justice, dans le but d’améliorer et de rehausser la qualité du service public, le ministère de la Justice annonce le lancement officiel, d’une nouvelle plate-forme numérique, permettant le dépôt des demandes et l’obtention des permis de communication avec les détenus électroniquement».
Il ajoute que pour obtenir ce service, «le demandeur du permis de communication (les personnes légalement autorisées, à communiquer avec les détenus), accède à cette plate-forme numérique, via le site officiel du ministère de la Justice, en remplissant un formulaire avec des données sur l’identité, la fonction et le numéro de téléphone portable, pour recevoir un SMS contenant un +code secret+, pour confirmer l’inscription, puis obtient un compte, permettant l’accès à la plate-forme, pour saisir les données des visiteurs, et déterminer leur lien de parenté avec le détenu, et télécharger des copies des documents, justifiant la qualité ou le lien de parenté avec le détenu (tels que : une copie de la carte de l’avocat et une lettre d’accréditation, pour les avocats / une copie de la carte d’identité nationale et une page du registre familial, justifiant le lien de parenté, pour les proches des détenus)».
Il «enregistre également, les données du détenu et de l’établissement pénitentiaire, où il se trouve, et détermine l’entité responsable, du traitement de la demande».
Cette plate-forme, ajoute la même source, «permet le suivi de l’état de la demande, et le demandeur est informé par un SMS, en cas d’acceptation de la demande, une copie électronique du permis est envoyée au demandeur, via la plate-forme et une copie à l’établissement pénitentiaire concerné».
Le ministère a mis en garde, dans son communiqué, que «toute fraude ou falsification de documents, ou fausse déclaration, expose son auteur, à des poursuites pénales, conformément à la législation en vigueur», selon le même communiqué.