Les accidents de la circulation constituent un problème majeur en Algérie, fort malheureusement, exacerbés pendant le mois sacré de Ramadhan.
En effet, au cours des 15 premiers jours du mois sacré de Ramadhan, le pays a été confronté à une série de tragédies routières, avec près de 116 morts et 411 blessés, selon un premier bilan de la Gendarmerie nationale (GN).
En effet, les services de la Gendarmerie nationale ont enregistré cette hécatombe routière, a fait savoir, ce mercredi, le responsable de la communication au Centre d’information et de coordination routière de la Gendarmerie nationale, le commandant Samir Bouchehit.
En outre, selon ce même responsable, «la vitesse excessive est la principale cause de ces accidents, notamment quelques minutes avant la rupture du jeûne», citant «l’imprudence de certains conducteurs et le manque de concentration au volant».
Et d’ajouter : «Les autobus et les véhicules de transport de marchandises, sont à l’origine de la plupart de ces accidents, devant les véhicules de transports publics.»
Il est important de souligner, que si pendant le mois de Ramadhan, les conducteurs peuvent être particulièrement vulnérables, à la fatigue et à la déshydratation, en raison du jeûne quotidien, ce qui peut altérer leurs capacités de concentration et de réaction, augmentant ainsi le risque d’accidents, il est évident que ces mêmes conducteurs font fi, des règles basiques en matière de prévention, notamment les conducteurs de bus, de taxis et de camions de gros tonnage, qui causent un nombre impressionnant de victimes.