Le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, avait décidé jeudi dernier, la tenue d’une élection présidentielle anticipée, le 7 septembre 2024. Le corps électoral sera convoqué, le 8 juin 2024.
L’annonce des élections anticipées, faite par le président de la République, a suscité des réactions positives, tant au sein des partis politiques, que de la société civile. Cette décision, prise dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles, a été largement saluée, comme un pas vers la normalisation politique, et la stabilité de l’État, après les tumultes de 2019. En offrant au peuple algérien, l’opportunité de décider de l’avenir du pays, le président Tebboune a renforcé son engagement, envers une Algérie nouvelle, affranchie des obstacles du passé, et prête à affronter l’avenir, avec confiance. Les réactions positives, ne se sont pas limitées aux cercles politiques, mais ont également émané, de la société civile.
«Cette élection, un facteur de stabilité et ferme la porte aux détracteurs»
Le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Abdelmadjid Zaâlani, a qualifié la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de tenir des élections présidentielles anticipées, d’«intelligente», «rationnelle et un facteur de stabilité fort, résultant d’une étude approfondie».
Zaâlani a souligné, lors de sa participation lundi au programme «Forum Chaine 1» de la Radio nationale, que «la décision constitue un facteur de stabilité, et ferme la porte aux détracteurs qui cherchent à semer le trouble et la confusion».
Le président du CNDH a expliqué, que «la décision du président de la République, est légale, découlant de la Constitution algérienne, et qu’elle accorde au président de la République, ce pouvoir de déclarer des élections anticipées, sans justification ou présentation de raisons, justifiant la prise de décision, et donc, la décision est légalement excellente».
Zaâlani a également souligné, que «la décision a initié une nouvelle dynamique positive, en particulier au niveau des partis politiques, qui y ont réagi».
Le président du Conseil national des droits de l’Homme a également appelé le peuple algérien, à «s’unir et à participer de manière positive, pour garantir davantage de sécurité et de stabilité».
«Les élections anticipées, un cadre propice pour la synchronisation des agendas ministériels»
De son côté, le directeur général de l’Institut national d’études de stratégie globale (INESG), Abdelaziz Medjahed, a souligné que «la date fixée pour la tenue des élections, permet une coordination avec les différents engagements et travaux, des différents secteurs ministériels, en plus de la préparation de la Loi de finances et de l’entrée sociale».
Medjahed a également appelé les citoyens algériens, à «l’unité et à l’union, pour renforcer la société et faire échouer, tous les plans et conspirations, ourdis par les ennemis de l’Algérie».
Le même intervenant a poursuivi en disant, «la Constitution algérienne comprend 42 articles, garantissant nos droits et 6 articles nous imposant des devoirs, et il est de notre devoir, de contribuer à la consolidation et au renforcement du pays, de travailler à son avancement et à sa prospérité, notamment en participant aux élections».
Le RND souligne l’importance des indications, véhiculées par cette décision
Pour sa part, le Rassemblement national démocratique (RND), a souligné lundi, dans un communiqué, l’importance des indications véhiculées par la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, d’organiser des élections présidentielles anticipées, démontrant ainsi, la souveraineté de l’État algérien, dans ses décisions, en s’appuyant sur la volonté populaire.
Suite à une réunion exceptionnelle, consacrée à l’examen des développements de la scène politique nationale, le Bureau national du RND a mis en avant, «l’importance des indications» contenues dans la décision du président de la République, de tenir des élections présidentielles en septembre prochain, soulignant qu’elles «reflètent en premier lieu, la souveraineté de l’État algérien, dans ses décisions et la stabilité de ses Institutions, dans le respect de sa Constitution et de la volonté populaire, sans être influencées par quelque pression que ce soit».
Dans ce contexte, le parti a exprimé «sa satisfaction, quant à l’engagement des Institutions de l’État, en tête desquelles le président de la République, à renforcer le caractère républicain démocratique de l’État algérien, et à revenir au peuple souverain, pour décider des questions cruciales de la Nation», ajoute la même source.
Le Rassemblement national démocratique a en outre, affirmé son «engagement fort, à contribuer à la réussite de ces élections présidentielles», en mobilisant ses élus nationaux et locaux, ainsi que ses cadres et militants, dans tout le territoire national, et dans la communauté nationale à l’étranger, afin de «participer activement, à faire de ces élections, une étape qui confirme le développement de notre pays, ses acquis nationaux et son statut international», poursuit le communiqué.
Dans cette optique, le parti a appelé les citoyens et les composantes de la classe politique et de la société civile, à «s’unir et renforcer le front intérieur, pour faire face à tous les défis et préserver la sécurité, la stabilité et la prospérité dont jouit notre pays».
En conclusion, le Bureau national du Rassemblement national démocratique a mandaté son secrétaire général, pour convoquer une session extraordinaire du Conseil national du parti à une date ultérieure, pour décider des mesures pratiques, liées à cette échéance électorale.
«L’annonce du président de la République relève de ses prérogatives constitutionnelles»
Les acteurs de la société civile ont salué, ce lundi, la décision du président de la République, affirmant leur engagement à contribuer au succès de cet événement crucial.
Dans une déclaration, signée par plusieurs associations et organisations, ces acteurs ont considéré que «l’annonce du président de la République, concernant la tenue d’élections présidentielles anticipées, relève de ses prérogatives constitutionnelles», exprimant «leur engagement, à contribuer activement à la réussite de ce rendez-vous électoral, par tous les moyens légitimes et disponibles».
Ils ont ajouté, que les élections présidentielles du 7 septembre prochain, représentent «une étape marquante dans l’histoire démocratique de l’Algérie», appelant à «l’union des efforts pour resserrer les rangs et renforcer l’unité nationale».
Ils ont souligné, que «l’Algérie a franchi aujourd’hui, d’énormes pas pour consolider les principes de la démocratie, et activer la participation citoyenne», appelant toutes les forces politiques, à faire du prochain rendez-vous électoral, «une opportunité de travail collectif, pour renforcer l’unité du peuple».