Un nouveau scandale, de trafic de drogue, entre la Péninsule ibérique et le Maroc, ébranle la Marine royale marocaine, accusée de collusion dans ces activités illégales. Selon le journal espagnol El Espanol, des patrouilleurs de la Marine royale auraient été impliqués, dans le transport et le guidage de stupéfiants, à destination de l’Espagne.
Des photographies, récupérées du téléphone d’un trafiquant participant à ces opérations, ont révélé la participation de patrouilleurs marocains, dans le transport de la drogue, agissant comme des «navires-mères», pour les embarcations des narcotrafiquants.
Cette affaire soulève des doutes, sur la volonté des autorités marocaines, de lutter contre le trafic de drogue, mettant en lumière, des complicités présumées, entre trafiquants et membres des Forces de sécurité marocaines.
Malgré les efforts de la Garde civile espagnole, pour coopérer avec les autorités marocaines, ces dernières ont souvent refusé de collaborer, ou ont ignoré les demandes d’extradition, de barons de la drogue vers l’Espagne.
Le Maroc, premier producteur mondial de haschich, est devenu un point de transit majeur, pour la drogue en Europe, en particulier vers l’Espagne. Cependant, les autorités marocaines sont accusées, de ne pas prendre des mesures adéquates, pour combattre ce fléau, ce qui entraîne des conséquences graves, telles que la perte de vies humaines, comme en témoigne le récent incident, où deux Gardes civils espagnols ont été tués, lors d’une opération de lutte contre le trafic de drogue, dans le port de Barbate.
Ce scandale met en lumière, les enjeux géopolitiques complexes, entourant le Maroc, notamment ses relations avec l’Espagne et les pressions exercées par ce dernier, dans des domaines, tels que la migration irrégulière et la question du Sahara occidental.