Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droits, Laïd Rebiga, a affirmé ce mardi, que «l’anniversaire du Jour de la Victoire, qui coïncide chaque année avec la date du 19 mars, est un tournant dans notre Histoire contemporaine», rappelant les sacrifices de nos valeureux martyrs, pour que l’Algérie soit libre et indépendante.
Dans son allocution d’ouverture, lors d’une conférence historique, organisée par le ministère et la wilaya d’Alger, à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire de la Fête de la Victoire, le ministre a expliqué, que «l’enjeu historique, est de rappeler la signification, que représente cette journée, pour consolider les valeurs et les principes révolutionnaires, entre les générations».
Laïd Rabiga a poursuivi en indiquant, que «le Jour de la Victoire est une force, qui a ouvert la voie aux négociateurs algériens, pour confirmer leurs accords fermes, en matière de cohésion géographique et de souveraineté nationale».
Poursuivant son intervention, le ministre a égalent affirmé, que «les orientations contenues dans les messages du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à différentes occasions historiques et fêtes nationales, portaient une vision éclairée, sur les questions de la Mémoire et la transmission du message des Chouhada».
S’agissant de la Fête de la Victoire, «l’Algérie réserve à cette fête, ce qu’elle mérite comme célébration, considération et évocation des valeurs qu’elle incarne, des valeurs qui transcendent cette occasion, et consacrent la fidélité aux principes et à la voie tracée par de la Révolution du 1er Novembre 1954, qui fut l’aboutissement de la lutte acharnée, menée par nos aïeuls, depuis 1830», a-t-il poursuivi.
Et d’ajouter: «Aucun Algérien, ni Algérienne n’ignore la spécificité, qui caractérise la Fête de la Victoire, puisée de la nature du périple long et difficile, et des énormes sacrifices consentis par la Nation, dans chaque parcelle de son territoire et même en terre étrangère, pour parvenir au résultat escompté».
Il a, de surcroît, souligné que la fidélité au message de Novembre, «ne se limite pas à la glorification théorique, ou à l’évocation des occasions, de l’héritage et des gloires marquant cette époque ou encore, des hauts faits de ses artisans, mais la fidélité», a-t-il dit, «est de recourir à cette référence opulente, pour tracer les lignes directrices des devoirs de l’heure, ou de ceux que nous envisageons, de réaliser à l’avenir».
«L’Algérie nouvelle, sous la direction du président de la République, accorde une importance majeure à notre Histoire nationale, à relever le niveau de conscience à l’égard de celle-ci, au niveau de la méditation et de la contemplation, à mieux raisonner, pour comprendre et étudier l’Histoire, étant une source de valeurs et de principes ancrés, et un vivier intarissable pour l’édification d’un avenir rayonnant», a conclu le ministre Laïd Rebiga.