Dans un communiqué diffusé sur son site officiel, Oxfam a accusé l’entité sioniste de bloquer délibérément l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Ghaza comprenant des denrées alimentaires et des fournitures médicales, une action clairement contraire au droit humanitaire international.
L’organisation a vivement critiqué les pratiques de l’entité sioniste en tant que puissance occupante, affirmant qu’«elle entrave de manière systématique et délibérée toute réponse humanitaire internationale significative dans la bande de Ghaza». Elle a dénoncé «des protocoles d’inspection de l’aide qualifiés d’injustement inefficaces, entraînant des retards moyens allant jusqu’à vingt jours pour l’autorisation d’entrée des convois de secours dans l’enclave palestinienne».
En outre, Oxfam a condamné fermement les attaques contre les travailleurs humanitaires et les convois d’aide, soulignant «une interdiction quotidienne de certains équipements considérés comme ayant un double usage, c’est-à-dire pouvant être utilisés à des fins militaires». L’organisation non gouvernementale a également signalé des restrictions d’accès pour les travailleurs humanitaires, notamment dans la partie nord de la bande de Ghaza.
Alors que les Nations Unies estiment que la grande majorité des 2,4 millions d’habitants de la bande de Ghaza sont menacés de famine, Oxfam a mis en lumière «le contrôle exercé par les forces d’occupation sur le flux d’aide, qui demeure largement insuffisant par rapport aux besoins critiques de la population».