La ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Kaouthar Krikou, a affirmé depuis New York, «l’engagement de l’Algérie, à protéger les femmes de toutes les formes de violence, et son souci de redoubler d’efforts, pour renforcer les différents mécanismes qui leur sont destinés», selon un communiqué du ministère.
Dans son discours prononcé, lors de la 68e session de la Commission de la condition de la femme (CSW68) des Nations-Unies, consacrée au thème «Accélérer la réalisation de l’égalité entre les hommes et les femmes, et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles», la ministre Kaouthar Krikou, a expliqué, que «l’Algérie a toujours mis l’accent, sur la nature sociale de son modèle de développement, à travers des efforts continus, pour renforcer les programmes et mécanismes de solidarité nationale, pour parvenir à la justice sociale et à l’égalité des chances, pour le développement».
Elle a ajouté, que «tout cela été inscrit dans la Loi suprême du pays, selon l’amendement constitutionnel de novembre 2020, après l’arrivée au pouvoir, du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a renouvelé l’engagement de l’Etat, à protéger les femmes contre toutes les formes de violence, en tous lieux et circonstances».
Après avoir salué la détermination des femmes palestiniennes, face à la barbarie de l’occupation sioniste, qui a violé toutes les normes et conventions internationales à Ghaza, la ministre a présenté l’expérience de l’Algérie, dans le domaine de la protection et de l’autonomisation des femmes, où elle a souligné, que «la Constitution algérienne a approuvé, le principe de parité dans la candidature, aux élections législatives, sur liste ouverte, conformément à la Loi».
Kaouthar Krikou a également souligné, que «la Constitution a approuvé le principe de parité entre hommes et femmes, sur le marché du travail, notamment à travers l’autonomisation économique des femmes, car l’Algérie a adopté une politique d’emploi, basée sur l’égalité des chances, pour que chacun obtienne un emploi et des chances égales».
Elle a indiqué, en outre, que son secteur s’emploie à «redoubler d’efforts, pour renforcer les différents mécanismes orientés en faveur des femmes rurales, et les encourager, à s’engager sur la voie de la production nationale depuis 2021, dans le but de stimuler la redynamisation des activités économiques, et des petites entreprises et développer l’entrepreneuriat féminin, de sorte que le taux annuel, de femmes bénéficiant de ces dispositifs, atteigne environ 64 % du nombre total de bénéficiaires».
Se montrant plus précise, Kaouthar Krikou a ajouté dans le même contexte, que «dans le cadre de la lutte contre la pauvreté et la fragilité sociale, une stratégie globale a été adoptée, entre différents acteurs, pour orienter davantage l’aide sociale, sans aucune discrimination, avec des axes qui se reflètent dans l’amélioration des indicateurs de développement humain, liés à la réduction de la pauvreté, en garantissant le principe de l’égalité des chances entre les sexes, et en fournissant des logements, des services appropriés aux différents groupes sociaux, en créant et en promouvant des petites et moyennes entreprises, en créant une nouvelle allocation de chômage, pour les deux sexes et en augmentant la valeur des aides et des subventions de soutien, destinées aux couches défavorisées».
Considérant les femmes comme un acteur clé dans la réalisation de la paix et de la sécurité mondiales, la ministre a souligné, «la nécessité de soutenir leur participation, aux processus de paix et la mise en œuvre des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité, en renforçant l’agenda des femmes, et en activant leur présence, en tant qu’acteurs clés, dans la réalisation de la paix et de la sécurité mondiales».