Le ministère de la Santé de la bande de Ghaza a informé que «2.000 professionnels de la santé du nord de la bande de Ghaza débuteront le mois de Ramadhan sans pouvoir bénéficier des repas du s’hour et de l’iftar».
Le porte-parole du ministère, Ashraf Al-Qudra, a indiqué dans un communiqué que les équipes médicales du nord de la bande de Ghaza, qui «travaillent sans relâche 24 heures sur 24, rencontrent des difficultés pour se nourrir». Il a souligné que «ces équipes ont perdu beaucoup de poids en raison du manque de repas disponibles». Al-Qudra a lancé un appel aux institutions internationales et humanitaires afin qu’«elles fournissent des repas préparés pour permettre aux équipes médicales de mener à bien leurs missions».
Cette année, le mois du Ramadhan coïncide avec la poursuite de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza et ce, depuis le 7 octobre, malgré les efforts arabes et internationaux pour parvenir à un cessez-le-feu aussi rapidement que possible. En raison de cette guerre et des restrictions imposées par l’entité sioniste, les habitants de la bande de Ghaza sont au bord de la famine, confrontés à une grave pénurie de nourriture, d’eau, de médicaments et de carburant. En outre, près de 2 millions de Palestiniens de la bande de Ghaza sont obligés de se déplacer, la région étant assiégée par l’entité sioniste depuis 17 ans.