La cartographie de la production nationale est un instrument qui permet de réguler le marché et aux institutions et organismes concernés d’avoir une vision claire et efficace afin d’assurer un approvisionnement régulier du marché national tout en préservant le pouvoir d’achat des citoyens.
A ce sujet, Souhila Abellache, en sa qualité de cheffe de cabinet au ministère du Commerce et de la Promotion des exportations, a indiqué, ce dimanche sur les ondes de la Radio nationale, que «la cartographie de la production nationale a amélioré la distribution des produits», précisant qu’«afin de trouver des solutions à ces problèmes, des mesures ont été prises, mais elles ne sont pas suffisantes car exigeant l’implication directe des producteurs pour accompagner le ministère du Commerce pour améliorer un état des lieux, dont le citoyen en paye le prix fort».
Et de préciser, à cet effet, que «cette nouvelle cartographie pour la distribution du lait subventionné au niveau national a permis de contrôler le marché et de faire face aux perturbations dans la distribution». «C’est le résultat d’un travail cadré d’une cartographie, numérisée déjà, obtenue à la base d’un premier recensement économique. Cette cartographie est en voie d’évaluation pour entamer une seconde étape d’où ressortiront les indicateurs qui manquaient dans la première étape», a-t-elle ajouté.
Se voulant plus précise, Souhila Abellache a indiqué que «le travail se fait maintenant filière par filière afin qu’il y ait disponibilité à tous les niveaux et de tous les produits. Et qui dit disponibilité dit plan de distribution pour un encadrement efficace du marché et, donc, de sa régulation».
Pour l’invitée de la Radio nationale, «après la cartographie du lait, une autre concerne les 14 produits de large consommation répertoriés. Les résultats du premier recensement économique sont probants en ce sens qu’il a offert des données à la base desquelles le réseau des producteurs est connu». Aussi, selon la même responsable, «ces derniers sont conviés à déclarer leurs distributeurs avec adresses exactes, pointage GPS… afin de déterminer le circuit qui fait actuellement défaut, et qui contribue à hauteur de 30% du prix d’un produit».
Préférant le langage des chiffres, Souhila Abellache a fait savoir que «pas moins de 19.000 producteurs sont répertoriés, un nombre qui incite à procéder à la restructuration du marché algérien».
Concernant les marchés de gros, l’invitée de la Radio nationale a indiqué : «Nous avons 54 marchés de gros de fruits et légumes, dont 8 régionaux, sous tutelle du ministère du Commerce, et le reste ce sont des petits marchés». «Nous n’avons pas de marchés de gros pour l’agroalimentaire, mais plutôt des concentrations éparpillées sur quatre régions regroupant 400 commerçants de gros», a-t-elle souligné. «Nous avons seulement 9 espaces de grande distribution, dites centrales de ventes», a-t-elle ajouté. C’est pourquoi la même responsable a fait appel au privé pour «s’investir dans la construction d’hyper-marchés pour augmenter les points de vente».