Le développement des cultures stratégiques et notamment, des graines oléagineuses, est un enjeu stratégique, en Algérie.
C’est dans ce contexte, que le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a lancé, ce samedi, sous la supervision du secrétaire général du ministère, Hamid Bensaâd, le programme de production des oléagineux, pour la saison 2024, à l’occasion d’une réunion technique, organisée au niveau de l’Institut national de la recherche agronomique d’Algérie (INRAA).
Ce programme, qui comprend, selon le communiqué du ministère, un certain nombre d’incitations, pour atteindre «l’objectif fixé, de 45 000 hectares d’ensemencement», a été annoncé en présence de représentants des professionnels.
A cette occasion, le dispositif d’accompagnement et de soutien, mis en place par l’Etat au profit des agriculteurs et des investisseurs, dans le domaine des plantes oléagineuses, a été présenté, avec la précision qu’«une subvention de soutien, de 3.000 DA par quintal, a été allouée à l’agriculteur impliqué dans ce programme, et 3.500 DA, pour les gérants de coopérative».
Ce programme comprend également, un système contractuel, qui assure la collecte, le stockage et la transformation de la récolte.
Il est important de savoir, par ailleurs, que la campagne de labours et de semailles de ces cultures, débutera au cours de ce mois de mars, jusqu’à la mi-mai, pour les régions du Nord et de fin juin jusqu’en juillet prochain, dans le Sud.
C’est dire tout l’intérêt de se pencher, sur cette culture d’autant plus que l’Algérie dispose des atouts, lui permettant de développer la culture des graines oléagineuses.
Dans ce contexte, les commerçants impliqués dans le programme, ont apprécié les mesures prises par l’État, pour développer ce type d’agriculture, qui profite à l’économie nationale et à l’agriculteur, car elle est considérée, «parmi les moyens les plus efficaces, pour mettre en œuvre le cycle agricole».
Il convient de noter, que le programme de culture des plantes oléagineuses, s’inscrit dans la stratégie de l’État visant, à renforcer la sécurité alimentaire et à réduire les exportations.
Aussi, la place de choix, accordée aux cultures stratégiques, est motivée par la volonté, de créer des pôles agricoles, destinés à l’agriculture intensive dans le Sud, pour assurer la sécurité alimentaire, et réduire la facture des importations, lesquelles devraient être renforcées par des activités agroalimentaires de transformation et de conservation, afin de créer des emplois, pour la population juvénile de ces régions