Plus de 300 entreprises émergentes, au niveau national, ont bénéficié du soutien financier du Fonds algérien des startups (ASF), selon le directeur général de cette Institution, Okba Hachani, présent mardi, à l’université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou.
Ce dernier a, ainsi, indiqué dans le cadre d’une journée de formation et d’introduction aux missions dudit fonds, que «cet organisme, dont le capital est estimé, à 4,2 milliards de dinars, accompagne, depuis le début de son activité en 2021, plus de 300 entreprises émergentes, parmi 1.800 entreprises».
Il a également mentionné, que «le Fonds algérien pour les entreprises émergentes s’intéresse au domaine des activités stratégiques, c’est-à-dire tout ce qui relève de l’intelligence artificielle, et de la technologie financière et agricole», notant que «les Institutions émergentes, parmi celles accompagnées par le fonds, exportent leurs produits vers les pays africains». «Les 300 startups sont toutes actives, sur le marché et 7 d’entre elles, ont commencé à exporter leurs services, dans la région (le marché africain, NDLR), c’est-à-dire, au Nigeria, en Tunisie, au Rwanda et au Sénégal», a-t-il précisé.
A cet égard, Okba Hachani a cité l’exemple de la société émergente OptiCharge, spécialisée dans l’envoi de marchandises, d’une valeur de 75 millions d’euros, couvrant 7 pays. Il a, d’autre part, fait part de «l’existence d’un marché africain prometteur, dans le domaine de la technologie agricole», et a appelé les jeunes investisseurs, qui ont des idées dans ce domaine, à se rapprocher du fonds, afin de bénéficier d’un soutien financier, et de commercialiser leurs produits, aux niveaux national et international.
Il est important de souligner, qu’après la création du ministère délégué chargé de l’Economie de la connaissance et des Startups, et la mise en place d’un cadre juridique définissant le statut d’une start-up et les avantages accordés à ce type d’entreprise, la création de ce fonds entre dans le cadre de la volonté de l’Etat, d’accompagner l’émergence de leaders nationaux de l’économie. Le Fonds algérien des entreprises émergentes est une nouvelle étape, dans le soutien des porteurs de projet innovant, reflétant la volonté de l’Etat, de bâtir un tissu économique, générateur de richesse et d’emplois, s’appuyant sur le potentiel d’innovation et d’entrepreneuriat, de la jeunesse du pays.
Par ailleurs, ledit fonds, faut-il le préciser, propose trois capacités de financement, selon le type de start-up concernée, de sorte que celui-ci s’effectue jusqu’à 5 millions de dinars, au maximum, pour les entreprises, à leur création et le financement des entreprises, qui sont actuellement sur le marché, avec une valeur allant jusqu’à 2 milliards de centimes. Quant aux entreprises matures, elles peuvent être financées avec un maximum, de 15 milliards de centimes.