Le film «Larbi Ben M’hidi», dédié à la vie et au parcours du martyr de la Guerre de libération nationale et réalisé par Bachir Derraïs, a été projeté lundi, en avant-première à l’Opéra d’Alger.
La projection du film s’est déroulée en présence de hautes personnalités, en l’occurrence le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, du conseiller du président de la République chargé de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de l’enseignement professionnel et de la culture, Mohamed Seghir Saâdaoui, du ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Brahim Merad, de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, du ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laïd Rebiga, de parlementaires des deux chambres du Parlement, de la sœur du martyr Drifa Ben M’hidi, de moudjahidine et de l’équipe du film.
Bloqué pendant quatre années, le film a reçu l’approbation de la commission mixte au mois de décembre 2022. Ladite commission, mise en place pour la circonstance, a rassemblé des membres des ministères des Moudjahidine et des Ayants droit et de la Culture et des Arts.
Ce long métrage retrace la vie, le parcours révolutionnaire et l’engagement au sein du mouvement national du colonel Larbi Ben M’hidi en revenant sur ses faits les plus marquants, en particulier son rôle dans le congrès de la Soummam.
En 1 heure et 55 minutes, cette œuvre historique retrace la longue vie et le parcours de lutte de Larbi Ben M’hidi depuis son enfance à Aïn Mlila jusqu’à sa mort en mettant en lumière les étapes les plus importantes de son parcours révolutionnaire. Le biopic a, d’entrée, mis en lumière la pendaison de Ben M’hidi dans un centre de torture par les parachutistes du général Marcel Bigeard, avant que l’action ne ramène le spectateur, grâce à la technique du flashback, à ses différents événements, à commencer par l’enfance de Larbi M’hidi, et ce, depuis son plus jeune âge.
Larbi Ben M’hidi, figure emblématique de la révolution algérienne, a joué un rôle crucial dans la lutte pour l’indépendance du pays. Nommé chef de la zone autonome d’Alger, il a participé à l’organisation des premiers attentats dans la capitale, notamment ceux du 30 septembre 1956. Son courage, sa détermination et son engagement ont marqué l’histoire de l’Algérie.