De son coté, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrahmane Hammad, a affirmé, ce mardi à Alger, que les autorités algériennes travaillent, à mettre en place, des politiques de développement durable et énergétique, conformes à la préservation de l’environnement.
Dans son discours, lors de l’ouverture du Forum africain pour la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique, organisé par l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), à Alger, le ministre a déclaré, que «les autorités algériennes, sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, travaillent à mettre en place des politiques de développement durable et énergétique, en harmonie avec la préservation de l’environnement et du climat, ce qui s’est concrétisé, dans le projet de reboisement du barrage vert, à travers une vaste opération de plantation d’arbres, sur tout le territoire, dans 13 wilayas, avec pour objectif, de planter 70 000 arbres, sous la supervision du ministère de la Jeunesse et des Sports».
Le ministre a rappelé, «l’engagement de l’Algérie en matière de protection de l’environnement, depuis plus de cinq décennies, à travers le projet du barrage vert, lancé en 1971, qui consiste en un projet environnemental et agricole visant, à reboiser les steppes algériennes, à lutter contre l’avancée du désert, et à arrêter la désertification».
Il a souligné, que les campagnes de reboisement sont «une tradition louable» en Algérie, notant également, que «l’initiative du Comité international olympique, dans le cadre du projet de forêt olympique en Afrique, a eu un écho en Algérie, en plus de son barrage vert».
Le ministre a mis en avant, «l’importance capitale accordée par le Comité international olympique (CIO), et l’Association des Comités nationaux olympiques africains, à la protection de l’environnement, avec une part importante de la famille olympique présente en Algérie, pour assister aux travaux du Forum».
Dans le même contexte, il a affirmé que «l’environnement reste l’un des piliers du mouvement olympique après le sport, la culture, et le respect de soi, et des autres. En effet, le 26 février dernier, le Comité international olympique a annoncé, qu’il deviendrait un observateur à part entière, de la Convention-cadre des Nations-unies sur les changements climatiques, c’est pourquoi l’environnement et la lutte contre le changement climatique, sont notre préoccupation à tous, depuis le plus petit maillon du mouvement sportif, jusqu’à son plus haut organe».
Le ministre a également salué, les réalisations visant à préserver l’environnement sur le Continent africain, mentionnant quelques changements apportés à l’organisation des événements sportifs de grande envergure, affirmant : «En respect des recommandations du Comité international olympique, les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ), qui auront lieu au Sénégal en 2026, se dérouleront dans des installations réhabilitées uniquement, conformément aux normes de développement durable. De même, les compétitions qualificatives pour les Jeux olympiques de Paris 2024, programmées au niveau africain, comme les Jeux africains au Ghana (8-23 mars), ou les Championnats africains, évitent les déplacements massifs des délégations, et réduisent l’empreinte carbone des compétitions internationales».
Il a également évoqué, la construction de nouvelles installations, à l’occasion d’un événement sportif majeur, qualifiant cela, de «projet à long terme, au service des communautés pour les décennies à venir, et non pas pour impressionner les foules, pendant une courte période», soulignant le rôle des Comités nationaux olympiques africains, dans les questions environnementales, déclarant : «Ces Comités servent de modèle, à leurs peuples et à leur jeunesse, à travers des campagnes de nettoyage des plages, des forêts, des installations sportives, ainsi que des campagnes de reboisement.»
Sous le patronage du Premier ministre, l’Algérie accueille les travaux de ce Forum africain, avec la participation de 54 pays africains.