Les parlementaires de l’Assemblée populaire nationale (APN), ont largement approuvé le Projet de loi sur le règlement budgétaire de l’année 2021, lors d’une session plénière tenue, ce lundi. Ce Projet, conçu dans le cadre des réformes visant, à mieux contrôler les dépenses publiques, à moyen terme, a été examiné en présence du ministre des Finances, Laaziz Faïd, et d’autres membres du Gouvernement.
Dans son allocution après l’adoption, Faïd a souligné les détails de la gestion des dépenses publiques, pour l’année écoulée, mettant en avant, «l’engagement du Gouvernement, à répondre aux besoins des citoyens, à mettre en œuvre les programmes publics, et à soutenir les secteurs économiques nationaux». Il a également mis en lumière, «l’importance de la Loi organique 15-18 de 2018, sur les Lois de finances, visant à réformer le cadre législatif et réglementaire, des finances publiques, pour assurer leur durabilité».
Les députés ont abordé divers points, lors de l’examen du Projet de loi, notamment «la nécessité de contrôler les prévisions budgétaires, d’améliorer la rigueur dans la réalisation des projets, et de lutter contre la fraude fiscale et douanière». Saad Bghidja, président de la Commission de l’APN, a souligné «l’importance du contrôle parlementaire, dans la correction des anomalies, et dans l’élaboration des politiques futures». La Commission a formulé plusieurs recommandations, notamment pour «remédier aux lacunes relevées par la Cour des comptes, en matière de gestion budgétaire».
Par ailleurs, le Projet de loi sur l’industrie cinématographique a été adopté, à l’unanimité, par les députés, avec l’introduction de plusieurs amendements. Ce Projet, salué comme «une véritable valeur ajoutée» par la Commission de la culture, de la communication et du tourisme de l’APN, vise à «relancer le cinéma algérien, en encourageant les investissements et en offrant un environnement propice, aux professionnels du secteur».
La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a souligné, que «ce Projet répondait aux engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, visant à développer une industrie cinématographique efficace, et à valoriser les compétences artistiques nationales». Elle a conclu en affirmant, que «ce Projet offrait une nouvelle vision, pour le développement du cinéma en Algérie, basée sur la bonne gouvernance et la transparence, et contribuerait à dynamiser l’économie nationale, tout en préservant les valeurs nationales».