Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga, a qualifié les manifestations du 27 février 1962, d’épopée à part entière, et de «jalon historique important, dans l’Histoire nationale».
En effet, dans un discours prononcé, ce mardi, à l’occasion de la commémoration du 62e anniversaire des manifestations populaires, à Ouargla, le 27 février 1962, et en marge du Colloque historique, organisé par le Centre national d’études et de recherches dans le domaine du mouvement national, en présence de l’ambassadeur du Burundi en Algérie, le ministre de tutelle a indiqué, que «les Moudjahiddine du Sud du pays, ont détruit tous les projets coloniaux dans la région, et que les manifestations du 27 février, sont un épisode déterminant, dans le chemin de la lutte populaire, qui ne s’est pas arrêtée, depuis le début de la colonisation».
Et d’ajouter dans le même contexte, que «ce moment historique nous interpelle à nous rappeler la résistance de notre peuple du Sud de l’Algérie, qui s’est opposé au projet d’occupation français, et a fait avorter son projet, de déstabiliser et de diviser l’Algérie».
Pour le ministre Laïd Rebiga, «les autorités coloniales ont parié, sur la transformation du désert, cet espace vital, en un espace de mort, puis un espace d’épuisement des richesses. Le soulèvement des habitants du désert, a été un message de loyauté, envers l’unité de la Patrie et l’élimination, une fois pour toutes, du projet de séparation coloniale».
Au sujet du soulèvement populaire du 27 février 1962, le ministre a souligné, que «ce soulèvement à Ouargla, représentait une force, qui a permis aux négociateurs algériens d’Evian, de confirmer leurs positions fermes, concernant l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale», et que «le Front de libération national est le seul représentant des Algériens», selon le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit
Il est important de souligner, que les manifestations du 27 février 1962, à Ouargla, constituent une preuve formelle, du rejet catégorique de la politique de la France coloniale, visant à diviser lu territoire national, en tentant de séparer le Sud, du reste du pays.