Le ministre de l’Énergie et des Mines, Mohamed Arkab, a souligné, que la septième édition du Sommet des chefs d’État et de Gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), qui se tiendra en fin de semaine en Algérie, et qu’il a décrit, comme «le Sommet des grands défis», mettra l’accent, sur les dossiers de coopération commune, entre les principaux pays producteurs, afin d’assurer la stabilité des marchés mondiaux du gaz, et de relever les défis susceptibles de se poser, à la demande de cette source d’énergie propre, au cours de la prochaine période.
Dans une interview, accordée à l’Agence de presse qatarie, publiée hier, Arkab a expliqué, que la coopération, entre les pays producteurs, «sera l’un des principaux sujets, à l’ordre du jour et au centre de l’attention du Sommet, les discussions consacrant une grande partie de leur intérêt, à examiner les mécanismes de cette coopération, pour garantir la sécurité énergétique mondiale, ainsi que l’importance de sécuriser l’offre et la demande, et de servir l’intérêt commun, à travers des contrats commerciaux, à long terme, et le renforcement de l’effort commun, dans le domaine de l’investissement et du financement de projets futurs».
Le ministre a également indiqué, que «le Sommet examinera comment les pays producteurs peuvent accompagner la transition mondiale, vers des sources d’énergie durables», en mettant l’accent, sur le «rôle positif» que le gaz naturel jouera, dans la transition énergétique, en plus de souligner, «la nécessité de protéger les marchés mondiaux du gaz, de toute forme d’ingérence et de réglementations, qui pourraient, à moyen et long terme, compromettre la stabilité et l’équilibre, des marchés et leur sécurité».
Selon Arkab, lors de ce Sommet, «les points de vue des pays membres, sur les différents défis et opportunités auxquels est confrontée l’industrie du gaz, en particulier dans la gestion de l’offre et de la demande, seront rapprochés», qualifiant ce Sommet de «Sommet des grands défis», compte tenu des conditions et des variables importantes, au niveau régional et international.
Outre les variables et crises, en Europe et au Moyen-Orient, au niveau régional, Arkab a souligné, les défis internationaux tels que les retombées de la crise de la COVID-19, et l’adaptation aux objectifs de l’accord de Paris, sur le climat face à l’augmentation de la pression, pour accélérer le dialogue sur les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, et de réduction de l’utilisation des énergies fossiles.
Le ministre a également souligné, le rôle croissant du gaz naturel, dans le mix énergétique mondial, ce qui, selon lui, souligne «l’importance de tenir des discussions détaillées, et de soutenir la coopération, entre les pays producteurs de gaz, pour garantir le succès de la transition énergétique».
Arkab a souligné, que la tenue du Sommet du Forum en Algérie, «constitue un événement stratégique, d’une importance capitale, dans le domaine de l’énergie, où l’Algérie cherchera à renforcer le partenariat, entre les pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, liées au gaz, pour renforcer sa position et le rôle qu’elle peut jouer, dans le cadre de solutions durables pour l’avenir de l’énergie».
Le ministre a révélé, «le nombre croissant» de pays producteurs de gaz naturel, cherchant à rejoindre en tant qu’observateurs membres du Forum, tandis que d’autres pays, ont présenté des demandes, pour adhérer en tant que membres à part entière du Forum, ce qui, selon lui, reflète «le désir de ces pays, de tirer parti des opportunités et des avantages, offerts par le Forum à ses membres».
En ce qui concerne les préparatifs du Sommet en Algérie, le ministre a assuré, que les autorités publiques ont fourni toutes les possibilités, et ont préparé les conditions nécessaires, pour accueillir toutes les délégations, les organisations et entités officielles», s’attendant à «la réussite de cette session, à tous les niveaux».