Le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani, a affirmé ce lundi, la «disponibilité des produits, pendant le mois sacré de Ramadhan», annonçant l’ouverture, de 174 points de vente directe, de produits halieutiques, avec des prix étudiés : la dorade sera cédée au prix de 1.090 dinars la grande, et 990 dinars, la petite, et le tilapia à 550 DA.
Badani, lors d’un Forum organisé par le journal EChaab, a souligné que «les prix sont toujours liés à l’offre et à la demande», avec «la nécessité d’une surveillance constante, pour éviter la spéculation».
Il a déclaré : «Les études que nous avons menées ont conclu, que si les quantités produites dépassent 8 000 tonnes par mois, en particulier pour la sardine, le prix ne dépassera pas 40 dinars.»
Dans le même contexte, il a ajouté, que «le problème réside, dans la différence de quantité, entre les saisons». Par exemple, «cette saison, 2 500 tonnes ont été enregistrées, comparées aux mois de juin et juillet, où la quantité atteint 8 000 tonnes», précisant que «cette différence, affecte les prix».
C’est pourquoi, a souligné Badani, «il y a une stratégie, pour couvrir cette différence». «La disponibilité, de 40 000 tonnes, pour l’aquaculture couvre mensuellement, l’écart des poissons marins, des poissons d’eau douce et de certaines autres espèces, présentes dans les barrages, ce qui se traduira, par une baisse des prix, sur le marché», explique le ministre.
Parlant de la numérisation, le ministre a souligné «l’importance accordée par le secteur, à la numérisation, pour atteindre l’efficacité en matière de données», expliquant que son ministère a fait «de grands progrès, dans ce domaine».
Badani a déclaré : «Nous travaillons, à l’efficacité des statistiques. Parfois, nous parlons de numérisation, et oublions l’information elle-même, car la précision et l’exactitude de l’information, sont plus importantes, que tout autre chose, en plus de faciliter les procédures administratives, entre autres.»
Prochaines discussions, sur l’investissement en haute mer : une délégation officielle se rendra en Mauritanie, en mars
D’autre part, le ministre a révélé, qu’«une délégation officielle, du ministère et des professionnels, se rendra en Mauritanie, en mars prochain, pour des discussions plus avancées, sur la concrétisation de l’investissement, en haute mer».
Il a ajouté que l’accord avec la Mauritanie, dans le domaine de la pêche, «remonte à 10 ans, et que le dernier accord, portait sur des quotas de 31 tonnes, ce qui est important, car cela représente un tiers de la production nationale».
Le ministre a informé, qu’«en novembre dernier, 10 navires de pêche ont été envoyés en stage, en haute mer, pour fournir des navires et des équipements de grande taille», ce qui a été «une occasion pour nous, de savoir comment se déroule le processus de pêche, ainsi que du point de vue administratif», affirme-t-il.
Il a fait savoir, que «les frais, perçus par certains opérateurs algériens, sont jugés élevés, et feraient l’objet de discussions, avec le côté mauritanien, ainsi que des zones de pêche».
Bedani a mentionné, qu’«il serait importé des navires de pêche, de plus de 40 mètres en haute mer, avec des équipements de moins de 5 ans, afin de ne pas compromettre la production nationale de navires».
Il a insisté, aussi, sur la préservation des ressources halieutiques, annonçant le recours au système de surveillance des navires par satellite, (VMS), pour garantir un suivi et un contrôle efficaces, des flottes de pêche.
En outre, le ministre a annoncé, que la pêche du corail sera relancée, et s’effectuera au niveau des wilayas de Skikda, el-Tarf et Jijel. Il a expliqué, que des autorisations seront accordées à 60 professionnels, estimant que «ce genre de pêche, sera d’un grand apport, pour l’économie nationale, en matière de création de pas moins de 1 500 postes de travail directs».