Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a reçu, ce mercredi au siège du Conseil, le poète irakien Murtadha al-Tameemi, qui se trouve actuellement en Algérie, dans le cadre d’une une tournée dans plusieurs wilayas jusqu’au 26 février, indique un communiqué de la Chambre haute du Parlement.
Au cours de cette rencontre, le président du Conseil de la nation s’est félicité des relations «historiques», entre l’Algérie et l’Irak, enracinées depuis le déclenchement de la glorieuse Révolution de novembre, et de «la profondeur des liens de fraternité et de solidarité, unissant les deux peuples frères, qui partagent un riche legs culturel, issu de civilisations humaines ancestrales».
Goudjil a salué «la forte présence culturelle, des artistes créatifs irakiens et leurs contributions de qualité, à la préservation de l’identité arabe authentique, à travers les différents arts», affirmant que «l’Algérie nouvelle connaît une dynamique exceptionnelle, pour renforcer la culture, dans le cadre des composantes de l’identité nationale, grâce à l’attention particulière accordée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, aux intellectuels, aux artistes et aux artistes créatifs algériens».
Il a, en outre, évoqué les hauts faits de la glorieuse Révolution de novembre, soulignant que «les Algériens n’auraient pas pu remporter la victoire, après plus d’un siècle de colonisation, n’était-ce leur renoncement, à toute appartenance politique et leur union, sous la même bannière pour le même objectif, réalisant ainsi l’indépendance et le recouvrement de la souveraineté nationale».
Le président du Sénat a exprimé le vœu, «de voir les factions palestiniennes, adopter la même approche, notamment en cette circonstance difficile que traverse la cause principale pour les Arabes, en raison du génocide perpétré dans la bande de Ghaza et les territoires palestiniens occupés».
De son coté, le poète irakien a exprimé sa joie, de visiter l’Algérie, qu’il a qualifiée de «terre de la paix», et sa fierté de «sa distinction dans le pays des Chouhada et le bastion de la liberté, de la dignité et de la sécurité», et il a également exprimé «sa fierté, du rapprochement culturel entre les peuples, irakien et algérien, ainsi que sa reconnaissance, pour l’accueil qui lui a été réservé dans les différentes institutions de l’Etat», depuis son arrivée en Algérie, pour prendre part au Colloque de «la littérature arabe de la résistance».
Le poète a exprimé «son admiration du dynamisme culturel national, et de la place qu’accorde l’Algérie, à la culture et à la créativité, ainsi que ses démarches visant, à mettre en avant le rôle de la culture arabe, dans le renforcement du panarabisme», soulignant que «la littérature fait partie de l’identité», et qu’elle est «l’une des moyens effectifs de la résistance, de la victoire et du rassemblement de la Nation», saluant, dans le même cadre, l’organisation par l’Algérie, d’un Colloque arabe, sur le rôle de la littérature dans la résistance et le soutien à la cause palestinienne. Al-Tameemi a offert à Goudjil, son dernier recueil de poèmes, intitulé «le cœur a besoin d’une Algérie».