L’Algérie maintient sa détermination inébranlable, à faire avancer ses efforts au sein du Conseil de sécurité des Nations-Unies, pour exiger un cessez-le-feu à Ghaza, où les attaques sionistes contre le peuple palestinien, continuent dans une impunité alarmante.
Depuis le début de son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, en janvier 2024, l’Algérie, sous la direction du président Abdelmadjid Tebboune, a intensifié ses actions, pour faire entendre la voix du peuple palestinien, en organisant des réunions d’urgence dédiées à cette cause légitime.
Cependant, les efforts de l’Algérie se heurtent, à l’incapacité du Conseil de sécurité, à répondre aux appels et aux aspirations des peuples, comme en témoigne son récent échec, à adopter une résolution, appelant à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza, en raison du veto des États-Unis.
Regrettant profondément cette impasse, l’Algérie, par le biais de son représentant permanent auprès des Nations-unies, Amar Bendjama, a réaffirmé son engagement, à poursuivre ses actions, jusqu’à ce que le Conseil de sécurité «assume pleinement ses responsabilités, et appelle à un arrêt des hostilités».
Parallèlement à ses efforts diplomatiques, l’Algérie poursuit une action juridique, contre l’entité sioniste devant la Cour internationale de Justice, pour violation de la Convention sur le génocide de 1948. Cette démarche vise, à faire respecter les mesures conservatoires, ordonnées par la Cour, pour protéger les civils palestiniens et garantir l’accès à l’aide humanitaire, à Ghaza.
Dans le cadre de cette procédure, l’Algérie a plaidé, devant la CIJ à La Haye, soulignant «l’importance du respect du Droit international» et appelant à «mettre fin, à l’impunité des auteurs de crimes contre l’humanité».
En parallèle, l’Algérie a lancé un appel, à la communauté internationale, pour intenter des actions judiciaires devant la Cour pénale internationale, contre l’entité sioniste pour ses crimes contre le peuple palestinien. Une plainte collective, a été déposée devant la CPI, soutenue par un collectif d’avocats algériens.
L’engagement de l’Algérie, en faveur de la cause palestinienne, a été réitéré lors de diverses occasions internationales, notamment lors du 37e Sommet de l’Union africaine, où le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a appelé à «une mobilisation, diplomatique et juridique, pour soutenir la Palestine».
L’Algérie continue ainsi, de jouer un rôle de premier plan, dans la défense des droits et de la justice, pour le peuple palestinien, faisant preuve d’une détermination sans faille, dans sa lutte contre l’oppression et l’injustice.
Il convient de noter, que la Cour internationale de Justice (CIJ) a poursuivi, mercredi, ses audiences publiques, sur les conséquences juridiques découlant de la politique sioniste, en territoire palestinien occupé, y compris, el Qods-Est.
Le premier jour des audiences publiques, le Tribunal a entendu le plaidoyer de l’État de Palestine, présenté par le ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyad al-Maliki, et l’équipe juridique de l’État de Palestine, qui comprenait : le professeur André Zimmerman, Paul Reichler, le professeur Philip Sander, l’ambassadrice Namira Negm, experte en droit international, et le représentant permanent de la Palestine, Riyad Mansour et Alain Pelé aux Nations-unies.
Mardi, les pays suivants : Afrique du Sud, Algérie, Arabie Saoudite, Pays-Bas, Bangladesh, Belgique, Belize, Bolivie, Brésil et Chili, ont présenté leurs exposés oraux devant le Tribunal, au cours de deux séances, du matin et du soir, et ce mercredi, les pays suivants : Colombie, Cuba, République arabe d’Égypte, Émirats arabes unis, États-Unis d’Amérique, Russie, France, Gambie, Guyane et Hongrie, doivent présenter leurs exposés, lors de deux séances publiques.