Le discours du ministre des Affaires étrangères et des Expatriés, Riyad Al-Maliki, devant la Cour internationale de justice marque un appel fort à «l’action pour mettre fin aux injustices persistantes dans la question palestinienne».
Al-Maliki a souligné «l’urgence de mettre un terme aux doubles standards et aux pratiques discriminatoires qui ont caractérisé le traitement de la Palestine depuis trop longtemps».
Dans son allocution lors des audiences publiques de la Cour internationale de justice, Al-Maliki a mis en lumière le déni séculaire du droit à l’autodétermination du peuple palestinien, soulignant que ce «droit fondamental ne peut être ni prescrit ni soumis à des négociations». Il a insisté sur le fait que «l’occupation sioniste doit cesser sans conditions», affirmant que «le génocide dont le peuple palestinien est victime est le résultat de décennies d’impunité accordée à l’Etat occupant».
Al-Maliki a appelé à «la fin immédiate des pratiques d’occupation», mettant en avant «la nécessité de faire prévaloir le droit international pour garantir la justice pour le peuple palestinien». Il a souligné que «la voie vers la paix doit être soutenue», mais il a également mis en évidence «les défis auxquels sont confrontés les Palestiniens, avec une entité sioniste qui ne leur laisse que trois options : le déplacement, l’arrestation ou la mort».
Ce discours souligne l’importance cruciale d’une action internationale pour mettre fin aux souffrances du peuple palestinien et pour garantir le respect de ses droits fondamentaux. Al-Maliki a exhorté la Cour internationale de justice à «jouer un rôle central dans la défense de la justice et de la dignité pour tous les Palestiniens en soutenant, sans équivoque, leur droit à l’autodétermination et en condamnant les pratiques oppressives de l’occupation.